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Rencontre intime mardi

Rencontre intime mardi

Les équipes d'avocats et les énormes comités de négociation seront relégués sur la touche.

Alors que les négociations en vue d'une nouvelle convention collective dans la LNH reprendront à New York, mardi, il y aura seulement quatre hommes à la table : le commissaire de la LNH, Gary Bettman, et son adjoint Bill Daly d'un côté et le directeur administratif de l'Association des joueurs de la LNH, Donald Fehr, et son adjoint Steve Fehr de l'autre.

« Les deux parties s'entendent pour dire qu'à ce point-ci des négociations, c'est peut-être un bon moyen afin d'être productif et de faire bouger les choses », a dit Bettman la semaine dernière après une séance de négociations.

Il y a peu de signes que les choses ont bougé au cours des deux derniers mois. Même si les deux parties se sont rencontrées chaque semaine depuis la fin juin, il y a eu peu de progrès en vue de créer une base pour la prochaine convention collective. Cela a donc forcé l'organisation d'une première rencontre avec seulement Bettman, Daly et les Fehr à Toronto la semaine dernière et à une autre cette semaine alors que les deux groupes seront à New York.

Ils sont à la recherche d'une solution afin de faire progresser les choses, au moment où la date limite du 15 septembre avant le décret d'un lock-out approche.

« Quand vous négociez de cette manière, les choses peuvent être plus ou moins embarrassantes selon la nature du groupe et ce dont vous parlez, a noté Donald Fehr. Et vous devez trouver un moyen de respecter le niveau de confort de tout le monde. Si ça ne fonctionne pas d'une façon, vous essayez d'une autre. Si ça ne fonctionne toujours pas, vous essayez une troisième façon. »

Le plus gros problème à résoudre est celui entourant le partage des revenus entre les joueurs et les propriétaires. Selon la convention qui expirera à la mi-septembre, les joueurs touchaient 57 pour cent des revenus, un chiffre que les propriétaires souhaitent réduire de manière importante.

L'offre initiale de la LNH impliquait une réduction à 43 pour cent, mais il est d'office que Bettman et les propriétaires sont prêts à négocier.

Si l'on se base sur les revenus de la saison dernière, chaque pourcentage coûterait aux joueurs 33 millions $. Après avoir capitulé lors de la dernière négociation et embauché Fehr pour celle-ci, les joueurs semblent prêts à résister à toute réduction significative.

Fehr a même déclaré la semaine dernière que « les joueurs n'ont pas peur d'un lock-out. »

Pour en arriver à une entente, quelqu'un devra faire des concessions.

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