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Le médiateur de l'ONU en Syrie se dit effrayé par sa mission

Effrayé par la mission qui l'attend
Algeria's former foreign minister Lakhdar Brahimi speaks during a joint press conference with former US president Jimmy Carter following a meeting with Sudanese President Omar al-Bashir in Khartoum on May 27, 2012. The two met Bashir as members of The Elders, a group of global leaders chaired by Nobel peace laureate Desmond Tutu, ahead of a planned resumption of talks between Sudan and South Sudan on May 29 in the Ethiopian capital Addis Ababa. AFP PHOTO /ASHRAF SHAZLY (Photo credit should read ASHRAF SHAZLY/AFP/GettyImages)
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Algeria's former foreign minister Lakhdar Brahimi speaks during a joint press conference with former US president Jimmy Carter following a meeting with Sudanese President Omar al-Bashir in Khartoum on May 27, 2012. The two met Bashir as members of The Elders, a group of global leaders chaired by Nobel peace laureate Desmond Tutu, ahead of a planned resumption of talks between Sudan and South Sudan on May 29 in the Ethiopian capital Addis Ababa. AFP PHOTO /ASHRAF SHAZLY (Photo credit should read ASHRAF SHAZLY/AFP/GettyImages)

Le nouveau médiateur des Nations unies et de la Ligue arabe pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, s'est dit « flatté, touché », mais aussi « effrayé » par la mission qui l'attend en Syrie lors d'un entretien avec le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon.

Le scepticisme de Lakhdar Brahimi, qui a une longue expérience dans la résolution de conflits, s'explique par la complexité de la tâche, qui lui a été confiée par le secrétaire général de l'ONU : apporter la paix et la stabilité en Syrie, tout en faisant la promotion des Droits de l'homme.

L'ancien émissaire onusien, Kofi Annan, n'y était pas parvenu et la mission des observateurs de l'ONU. s'est achevée dimanche dernier, sans davantage de succès. Son chef, le général Babacar Gaye, a quitté Damas ce samedi.

Leur mission était de surveiller un cessez-le-feu qui n'a jamais été appliqué. Ils ont d'ailleurs dû interrompre leurs patrouilles en juin en raison de la recrudescence des violences.

Sur le terrain, la situation demeure explosive. L'armée régulière poursuivait samedi matin le bombardement de plusieurs quartiers d'Alep. L'aviation pilonnait notamment la vieille-ville, désertée par ses habitants.

Selon l'OSDH, les forces de Bachar Al-Assad menaient également une offensive contre la localité de Daraya, dans la province de Damas, où 109 personnes ont été tuées durant les quatre derniers jours. La même source a fait état de 4000 morts ces trois dernières semaines.

Il est toujours impossible de confirmer ces bilans de manière indépendante en raison des restrictions imposées aux médias étrangers.

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