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Requiem contre un lock-out

Requiem contre un lock-out

Donald Fehr a profité du silence de la Ligue nationale, vendredi, pour s'avancer dans sa guerre de relations publiques face à Gary Bettman.

Fehr a livré un vibrant plaidoyer contre le spectre d'un arrêt de travail qui plane au-dessus de la LNH, à trois semaines de la date-butoir du 15 septembre identifiée par le commissaire Bettman.

« De notre point de vue, on considère cette possibilité (un arrêt de travail) comme un dernier recours, a dit Fehr, en point de presse à Toronto. Tu fais ce que tu peux pour accommoder l'autre partie tout en respectant tes demandes et tu gardes le processus en vie, jusqu'au moment où tu ne vois plus de possibilité d'en arriver à un accord. De notre point de vue, ce moment n'est pas le 15 ou le 21 septembre, à l'ouverture des camps, ou plus tard. »

Fehr s'est ensuite assuré de déresponsabiliser l'Association des joueurs (AJLNH) en cas d'arrêt de travail.

« Un lock-out n'est pas une avenue imposée par la loi, a mentionné le représentant des joueurs. C'est un choix que tu fais volontairement. S'il y a un lock-out le 15 septembre ou à une autre date, c'est qu'ils (les propriétaires) en auront décidé ainsi.

« On espère qu'ils utilisent le lock-out comme un dernier recours. Mais l'histoire, dans les sports où il y a un plafond salarial, montre qu'ils utilisent les arrêts de travail comme une tactique de négociation. Mais je serai optimiste jusqu'à ce que ce soit impossible de l'être. »

Plus tôt en août, Bettman avait affirmé qu'il décréterait un lock-out le 15 septembre, date d'échéance de la présente convention collective, si aucune entente n'est signée d'ici là.

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