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Un an après l'homicide de Valérie Leblanc, la police fait un bilan

Un an après l'homicide de Valérie Leblanc, la police fait un bilan
Radio-Canada.ca

GATINEAU _ Le Service de police de la Ville de Gatineau (SPVG) allie expertise policière, collaboration du public et technologies dans l'espoir de faire avancer l'enquête sur l'homicide de Valérie Leblanc.

Le corps brûlé et mutilé de la jeune femme de 18 ans avait été retrouvé dans un secteur boisé derrière le Cégep de l'Outaouais le 23 août 2011.

Les forces policières disposent de nombreuses informations sur ce meurtre, mais l'assassin n'a toujours pas été arrêté.

Devant les médias mercredi, le porte-parole du SPVG, Jean-Paul Le May, a annoncé la création d'un code QR _ ce type de code-barres constitué de formes géométriques noires disposées dans un carré à fond blanc _ que les gens qui possèdent des téléphones dits "intelligents" pourront balayer afin d'obtenir le portrait-robot d'un témoin important dans l'affaire.

Le SPVG a également développé une version mobile de son site Web pour faciliter l'accès aux informations en lien avec l'homicide à partir de téléphones.

Le site Web du SPVG fournit toujours des informations à ce sujet, au même titre que la page la page Facebook du service de police.

"Nous avons innové avec cette nouvelle technologie, car depuis ces événements traumatisants, les policiers se sont adressés à des jeunes qui sont familiers avec les réseaux sociaux et le code QR", a déclaré M. Le May.

"Nous savons aussi que les citoyens veulent nous aider à arrêter l'assassin. Nous avons donc adapté nos moyens de communication."

Une autopsie a démontré que le décès de Valérie Leblanc avait été provoqué par un traumatisme crânien.

Des enquêteurs travaillent toujours à temps plein afin d'élucider le meurtre, et plus de 1500 informations ont déjà été reçues.

Le jour du meurtre, la jeune femme avait rendez-vous avec son ami de coeur, avec qui elle était en train de se séparer.

Elle fréquentait le campus Gabrielle-Roy du cégep de l'Outaouais, dans le secteur Hull, et son corps a été retrouvé dans le boisé situé derrière l'établissement.

Le SPVG espère à présent que le fait de pouvoir télécharger le portrait-robot du principal témoin contribuera à garder la population alerte pour retrouver ou identifier l'individu.

"Il subsiste souvent un doute dans l'esprit des gens lorsqu'ils croisent un individu ressemblant au témoin important que nous recherchons dans le dossier de Valérie Leblanc. Nous espérons qu'avoir l'image à portée de main diminuera l'hésitation des gens à nous appeler, lorsqu'ils doutent ou croient que leur mémoire leur joue des tours", a expliqué le sergent Le May.

"Ils pourront aussi partager facilement la photo avec leur réseau par messagerie texte ou courriel, par exemple."

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