Le dollar canadien a atteint mardi matin un sommet depuis le 3 mai dernier et s'échangeait à 1,0148 $US à l'ouverture des marchés, en hausse de 0,31 ¢.
Selon Camilla Sutton, de la Banque Scotia, citée dans le Wall Street Journal, la force du dollar canadien s'explique surtout par la reprise économique américaine et par la hausse des prix du pétrole. En mi-journée mardi, le baril de brut était en hausse, se négociant à 97,09 $.
Par ailleurs, le fait que certains pays européens lourdement endettés cherchent à abaisser leurs coûts d'emprunt et à sortir de la crise de la dette aurait lancé un signal optimiste aux marchés.
La Banque centrale européenne pourrait acheter des obligations de certains pays comme l'Espagne et l'Italie. Ce rachat de dette publique vient apaiser les tensions sur les taux d'emprunt des pays vulnérables de la zone euro.
Des économistes prédisaient au début de l'été un huard en baisse pour 2013, en raison de la crise européenne et de la baisse anticipée du prix des matières premières.