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Face-à-face Charest-Marois sur TVA: Christine Saint-Pierre, Nicolas Girard, François Bonnardel et Amir Khadir réagissent (TWITTER/PHOTOS)

Les réactions au face-à-face entre Charest et Marois
Courtoisie

Invités à commenter la performance de leurs chefs dans le cadre du deuxième débat, cette fois lors d’un face à face, les représentants péquistes et libéraux se sont dits satisfaits, reconnaissant toutefois les limites d’une telle formule pour faire passer des idées. Une opinion non partagée par les deux partis absents des échanges, qui ont plutôt parlé d’un échange entre deux vieux partis.

Le premier de trois débats diffusés sur les ondes de TVA/LCN a débuté avec un premier face-à-face opposant le chef du Parti libéral du Québec, Jean Charest, à la chef du Parti québécois, Pauline Marois.

La soirée était divisée en quatre thèmes. Les chefs avaient une heure pour présenter leurs différents engagements électoraux, et ce, tout en tentant de déstabiliser l’adversaire avec des questions ciblées.

Jean Charest : le vrai leader

La formule a permis de démontrer que Jean Charest est un vrai leader, estime Christine Saint-Pierre, députée de l’Acadie et ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, quelques minutes après le débat.

«Nous sommes très fort sur les questions d’économies et nous l’avons démontré ce soir. Jean Charest a également fait la preuve de son leadership tout le long du débat», dit-elle, évoquant l’expression «sport extrême» pour parler des échanges entre les deux chefs.

Mme Saint-Pierre s’est également dite fière que son chef ait parlé du congé de redevance accordé par le Parti québécois à l’époque où ce dernier était au pouvoir. Un point à ne pas négliger, dit-elle, dans le débat entourant les redevances à l’égard des ressources naturelles.

Pauline Marois : une chef d’État

Nicolas Girard, porte-parole de l'opposition officielle en matière de transports, s’est dit également satisfait de la performance de sa chef, indiquant qu’elle s’est présentée devant les Québécois comme une vraie chef d’État. «Il n’y avait qu’un seul chef d’État autour de la table ce soir, estime-t-il.

Pour le député de Gouin, la blague de la soirée revient toutefois à Jean Charest quand ce dernier a laissé entendre qu’il ne s’est rien passé dans l’épisode entourant la démission de Tony Tomassi, ex-ministre de la Famille. Ce dernier a été accusé de fraudes et d’abus de confiance après avoir utilisé à des fins personnelles la carte de crédit de l’agence de sécurité BCIA.

Deux vieux partis

Pour François Bonnardel, député de la Coalition avenir Québec de Shefford, le débat de ce soir a été la preuve, une fois de plus, qu’il y a deux vieux partis au Québec. «Ç’a été un discours de sourds entre deux partis. Le même qu’on retrouve au salon bleu de l’Assemblée nationale», déplore-t-il.

Dans le même sens, le député caquiste déplore que des sujets qui préoccupent les Québécois aient été à peine effleurés par les deux chefs; des sujets tels que le réseau de la santé, le décrochage scolaire ainsi que l’accessibilité à un médecin de famille pour l’ensemble de la population.

Une opinion partagée par le co-porte-parole de Québec solidaire et député de Mercier, Amir Khadir. «Il doit y avoir des Québécois qui ont dû se demander où était Françoise David, ce soir», ironise-t-il, indiquant que la formule du débat permettait difficilement de trouver un gagnant à l’issu des échanges.

Il estime toutefois que le grand perdant est le premier ministre du Québec, qui semble avoir eu de la difficulté à parler de ses engagements. «Si Jean Charest veut sauver le Parti libéral et sauver son siège dans son comté, il va devoir faire des efforts et arrêter de nous sortir la même cassette», déplore-t-il.

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Jean Charest en campagne

Pauline Marois en campagne

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