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Pas de vaccination gratuite contre le VPH pour les femmes adultes

Vaccin contre le VPH: pas pour les femmes adultes
AP

Le gouvernement du Québec n'offrira pas de programme de vaccination gratuite contre le virus du papillome humain (VPH) pour les garçons et les femmes adultes pour la période 2012-2013.

L'Institut national de santé publique du Québec démontre qu'une telle campagne serait trop onéreuse en regard du peu de bénéfice pour la santé de ces populations.

Depuis septembre 2008, le gouvernement québécois offre un programme de vaccination gratuite contre le VPH, afin de prévenir le cancer du col de l'utérus et les verrues génitales chez l'homme.

Pour être efficace, le vaccin doit être reçu avant le début des relations sexuelles. Ses deux premières doses sont administrées gratuitement aux filles dès la 4e année du primaire, la réponse immunitaire étant optimale entre 9 et 11 ans. La dernière dose est ensuite offerte en 3e année du secondaire.

Le ministère de la Santé avait demandé un avis à l'Institut national de santé publique pour évaluer la possibilité d'étendre cette campagne aux garçons et aux femmes adultes.

L'avis conclut que cette mesure n'est pas nécessaire chez les garçons.

« L'ajout d'une offre de vaccination à l'ensemble des garçons préadolescents au Québec dans le contexte actuel où la couverture vaccinale chez les filles est de près de 80 % et où il y a un impact indirect de prévention des infections au VPH chez les garçons », dit la Dre Chantal Sauvageau, de l'Institut national de santé publique.

L'étude démontre également que les femmes de plus de 18 ans n'ont pas nécessairement à recevoir le vaccin. « On estime qu'il y a plus de 50 % des jeunes filles, des jeunes femmes qui ont maintenant entre 18 et 21 ans qui seraient déjà vaccinés. Donc l'ajout, ou l'extension, d'une gratuité au-delà de 21 ans aurait une efficence nettement moindre », ajoute la Dre Sauvageau.

Le programme coûte actuellement 16 millions de dollars par année et vise ultimement à réduire, entre autres, les quelque 70 décès par année dus au cancer du col de l'utérus au Québec .

D'après un reportage de Michel Rochon

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