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Le NPD aura une version québécoise en vue d'un prochain scrutin dans la province

Un nouveau parti orange aux prochaines élections provinciales

MONTRÉAL - Le chef du Nouveau Parti démocratique (NPD) Thomas Mulcair affirme que les Québécois auront la chance de voter pour des députés néo-démocrates lors des prochaines élections provinciales.

Prononçant vendredi un discours à Montréal, M. Mulcair a déclaré que le parti fédéral n'avait pas eu le temps de créer une version québécoise de la formation de gauche avant le déclenchement de la campagne actuelle au Québec.

M. Mulcair a toutefois indiqué que le NPD prévoyait de créer un «cousin» avant que les Québécois ne retournent aux urnes.

«Nous croyons qu'il y a une place pour nous sur l'échiquier québécois», a dit M. Mulcair, prenant la parole à Montréal dans le cadre d'un événement organisé par l'Institut du Nouveau Monde (INM).

Le NPD envisage de présenter des candidats dans les 125 circonscriptions québécoises.

L'ancien ministre libéral soutient qu'il y a assez de place pour une voix fédéraliste de gauche dans le paysage politique québécois.

Le président national du NPD a réservé le nom Nouveau Parti démocratique du Québec en juin auprès du Directeur général des élections du Québec.

Les néo-démocrates fédéraux ont effectué une percée historique au Québec lors des élections fédérales de 2011, et détiennent désormais 58 des 75 sièges de la province.

Toutes les provinces comptent des branches du NPD à l'exception du Québec, a précisé M. Mulcair.

Au dire de ce dernier, le parti a été encouragé à entrer dans l'arène politique provinciale par sa base croissante d'appuis structurels et financiers au Québec.

Les astres ne se sont cependant pas alignés lors de la dernière année.

«Il était inconcevable (d'aller de l'avant) pour nous, bien que nous ayons subi d'importantes pressions de la part de nos partisans», a dit M. Mulcair.

«Nous avons complété une année durant laquelle nous avons remporté 103 sièges, nous sommes passés du quatrième parti politique à l'opposition officielle et nous avons perdu un chef charismatique qui a travaillé très fort pour que nous en arrivions là.»

Du côté du coporte-parole de la formation Québec solidaire Amir Khadir, qui avait été pris à partie par l'ex-chef bloquiste Gilles Duceppe pour son appui au NPD lors des dernières élections fédérales, la réaction a au mieux été tiède.

Disant ne pas voir la pertinence de se lancer dans les hypothèses entourant l'arrivée d'un nouveau parti de gauche au Québec, alors que la campagne électorale en est à mi-parcours, M. Khadir a rappelé que M. Mulcair avait déjà une «immense tâche qui l'attendait à Ottawa».

«La grande majorité des Québécois qui ont voté pour le NPD l'ont fait pour bloquer le gouvernement Harper et ses politiques monarchistes, anti-Québec et anti-sociales, pas pour donner un parti néo-démocrate au Québec», a-t-il lancé.

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