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Jacques Duchesneau, le candidat de l'intégrité pour la CAQ

Duchesneau, le candidat de l'intégrité
Agence QMI

Jacques Duchesneau pourrait bien devenir le prochain vice-premier ministre si la Coalition avenir Québec (CAQ) gagne l’élection du 4 septembre prochain, promet son chef, François Legault. Une promesse qui a pour but de réaffirmer la volonté de la CAQ de faire de l’intégrité le principal enjeu de la présence campagne électorale.

«L’entrée en scène de M. Duchesneau confirme de façon éloquente la position de la CAQ comme champion de la lutte pour l’intégrité et pour l’élimination de la corruption et du gaspillage», a lancé François Legault en conférence de presse.

En plus d’attribuer la responsabilité de vice-premier ministre à son nouveau candidat vedette dans le comté de St-Jérôme, advenant un scrutin qui lui serait favorable, François Legault promet également de créer un comité interministériel à l’intégrité. Comité qui serait présidé par Jacques Duchesneau et qui disposerait des ressources nécessaires, affirme le chef de la CAQ.

Des promesses qui semblent satisfaire l’ancien directeur de l’Unité anticollusion, Jacques Duchesneau. Ce dernier n’a d’ailleurs pas hésité à rappeler que les mesures qui accompagnaient son rapport avaient permis d’économiser 347 millions aux contribuables québécois. «Il faut fermer le robinet parce que le bain déborde», a-t-il lancé.

Point intéressant, François Legault a décidé de ne pas soumettre Jacques Duchesneau à l’obligation d’amasser 25 000$ en guise de frais de campagne, contrairement aux 124 autres candidats de la CAQ.

Une décision qui semble satisfaire le principal intéressé. «Il faut d’abord revoir le financement des partis politiques», a-t-il affirmé, se disant prêt à faire la lutte au financement occulte des partis politiques.

Une candidature logique

Jacques Duchesneau a également a expliqué que la note de 8 sur 10 dont Jean Charest s’était attribué cette semaine en matière d’intégrité l’avait convaincue de se présenter. «Je donne plutôt un 2 sur 10 à monsieur Charest», a-t-il lancé de façon ironique.

Pourquoi se présenter sous la bannière de la Coalition ? Une simple suite logique après avoir publiquement mis de l’avant des idées pour changer l’ordre des choses en matière d’intégrité et de financement des partis politiques, a-t-il expliqué.

«Je veux que les choses se réalisent», a-t-il insisté, indiquant que la CAQ représentait le meilleur véhicule politique pour faire avancer ses idées.

De plus, M. Duchesneau a indiqué avoir fait l’ensemble des vérifications afin de s’assurer que la CAQ répondait à un exemple de propreté en matière de financement, s’appuyant sur des analyses de deux avocats, dont son fils. Il n’a pas caché non plus avoir joué un rôle dans le départ de l’ancien agent officiel de la CAQ, Marc Deschamps, associé au scandale du Faubourg Contrecoeur, en janvier dernier.

Or, le candidat caquiste dans St-Jérôme n’a pas caché avoir été approché timidement par des gens de l’organisation du Parti québécois pour se présenter. Invitation qu’il a déclinée.

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