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L'Impact inscrit un gain important de 2-0 contre l'Union de Philadelphie

L'Impact séduit une fois de plus ses spectateurs
Montreal Impact's Andrew Wenger, takes the ball down as Philadelphia Union's Amobi Okugo moves in during first half MLS soccer action in Montreal, Saturday,Aug. 4, 2012. (AP Photo/ The Canadian Press, Graham Hughes)
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Montreal Impact's Andrew Wenger, takes the ball down as Philadelphia Union's Amobi Okugo moves in during first half MLS soccer action in Montreal, Saturday,Aug. 4, 2012. (AP Photo/ The Canadian Press, Graham Hughes)

MONTRÉAL - L'Impact de Montréal a signé un important gain de 2-0 contre l'Union de Philadelphie, samedi, dans un match âprement disputé devant 18 535 spectateurs au stade Saputo.

La tête d'Andrew Wenger, à la 44e, et le superbe tir à la volée de Felipe à la 78e ont procuré cette quatrième victoire consécutive à l'Impact (9-13-3) devant ses partisans.

Les esprits se sont échauffés en fin de rencontre et on a dû terminer à 10 contre 10 à la suite des expulsions de Nelson Rivas et de Jack McInerney. Après une bagarre pour un haut ballon, Rivas, qui n'a pas semblé apprécier la pugnacité d'Antoine Hoppenot sur la séquence, lui a servi un coup de boule à la tête à la 69e minute.

«Pour être honnête, je n'ai pas vu le geste, a indiqué l'entraîneur-chef Jesse Marsch, alors je ne sais pas à quel point il dépassait ou pas les bornes et s'il méritait une sanction.»

L'Impact s'en est bien sorti, puisque dans la mêlée qui a suivi, l'arbitre Ismail Elfath a trouvé que Jack McInerney en a trop fait et il lui a également servi un carton rouge.

Après que l'Impact ait raté quelques chances, Wenger a inscrit l'Impact à la marque après que Davy Arnaud ait obtenu le corner, pris par Justin Mapp. Joué court, Mapp a repéré Patrice Bernier, qui a habilement centré vers Wenger, qui a tout aussi habilement fait dévier de la tête derrière Zac MacMath pour son quatrième de la saison.

«Le centre s'est retrouvé au-dessus de ma tête, je n'ai eu qu'à mettre le ballon dans le filet», a dit Wenger, louangeant au passage le jeu de Bernier.

«Ce but en fin de demie a été fort important, puisqu'il nous a changé le cours du match, a pour sa part analysé Marsch. à compter de ce moment, ils ont dû venir à nous un peu plus.»

Hassoun Camara est à l'origine du superbe but de Felipe. Le défenseur français a bien lu le jeu de MacMath, qui tentait de rejoindre un coéquipier au centre. Camara s'est interposé et a monté le ballon jusqu'en zone adverse, d'où il a repéré Felipe à l'entrée de la surface. Le jeune Brésilien de 21 ans a effectué une belle manoeuvre pour décocher un puissant tir à la volée et inscrire aussi son quatrième.

L'Union (7-11-2), qui avait remporté cinq de ses sept derniers matchs avant celui de samedi, a bien tenté de forcer le jeu après ce deuxième but, mais n'a pas été en mesure de percer la défensive de l'Impact, qui a bénéficié de l'entrée en scène de Jeb Brovsky (pour Wenger) à la suite de l'expulsion de Rivas.

Lent départ

Le match a mis du temps à prendre son rythme. L'Union a joué de façon serrée en défensive et de leur côté, les joueurs de l'Impact ont semblé lents à réagir. Marsch a plutôt mis le blâme sur la tactique employée par l'Union.

«Ils sont venus ici pour s'asseoir dans leur territoire et tenter de nous surprendre en contre-attaque, a expliqué l'entraîneur. Ils ont quand même fait du bon travail, puisqu'ils ont obtenu quelques chances.»

Marsch faisait particulièrement allusion au poteau touché de plein fouet par l'attaquant Lionard Pajoy, à la 21e minute.

Quand les deux clubs se sont retrouvés en positions menaçantes sur le terrain, ils ont manqué d'opportunisme ou de chance — comme dans le cas de Pajoy. Donovan Ricketts a notamment préservé le pointage vierge à la 28e minute, quand il a stoppé la tête de McInerney sur un corner.

Freddy Adu a également raté une belle chance quelques instants avant que Wenger n'ouvre la marque. Après avoir subtilisé le ballon à Collen Warner, il s'est offert un bel angle de tir, mais a envoyé le ballon loin au-dessus du filet. Ce fut la seule occasion menaçante de l'Américain au cours du match: muté sur le flanc gauche pour le contenir, Matteo Ferrari a accompli son travail à merveille.

«Nous nous sommes bien défendus, a indiqué Marsch. Nous avons été en mesure de les contenir, surtout en deuxième demie. C'est toujours bien d'inscrire un jeu blanc.»

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