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Facebook: chantage, profils robots... une entreprise américaine dévoile la mauvaise gestion publicitaire

Les petites combines de Facebook
Flickr: paz.ca

RÉSEAUX SOCIAUX - Après sa difficile introduction en Bourse, l'empire Facebook n'en finit pas de craqueler... Limited Run, une start-up américaine spécialisée dans la création de plateformes de vente de disques pour les musiciens et les maisons de disques a ainsi décidé lundi 30 juillet de fermer sa fan page sur le réseau social (lien en anglais). Une décision reprise par de nombreux médias américains et qui a fait le tour du web outre-Atlantique. Et pour cause, l'entreprise met directement en cause la politique de facturation des publicités de Facebook.

Comme elle l'explique dans un post publié sur sa page Facebook, la start-up a découvert en étudiant les statistiques de sa page que 80% des clics sur ses publicités provenaient de comptes animés par des robots. Or Facebook facture aux entreprises chaque clic qu'elles obtiennent sur son site.

Du chantage pour changer de nom

Tom Mango, le cofondateur de Limited Run a aussi révélé au Los Angeles Times qu'il avait demandé à Facebook de changer le nom de la fan page de la start-up. Une demande à laquelle la firme de Mark Zuckerberg a répondu par ce qui ressemble fort à du chantage: Facebook changera le nom de page si Limited Run accepte d'acheter pour 2000 dollars d'espace publicitaire chaque mois.

Contacté par Los Angeles Times, Facebook a de son côté assuré qu'il étudiait les revendications de la start-up. Le réseau social conteste cependant le fait de facturer un changement de nom: "Il y a eu un malentendu. Nous ne facturons pas le changement de nom des pages. Nos équipes sont en train de faire toute la lumière sur cette affaire."

Une stratégie publicitaire peu lisible

Or, la publicité pour Facebook c'est véritablement le nerf de la guerre puisque 85% des ressources de la firme californienne proviennent des revenus publicitaires. C'est d'ailleurs les doutes des investisseurs sur la rentabilité du système publicitaire qui pourraient expliquer en partie l'échec de l'introduction en bourse de Facebook en mai 2012.

Aujourd'hui encore, la stratégie publicitaire de Facebook reste peu lisible, en particulier sur le marché des mobiles. Malgré quelques fonctionnalités de monétisation sur son application mobile (publicités ciblées en fonction des applications téléchargées par exemple), la firme californienne n'a toujours pas dévoilé de stratégie globale.

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