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Émilie Heymans aurait préféré commencer ses quatrièmes olympiades en solo

Émilie Heymans aurait préféré commencer ses quatrièmes olympiades en solo
AP

LONDRES - Si on lui avait donné le choix, Émilie Heymans aurait préféré amorcer ses quatrièmes olympiades à l'épreuve individuelle au tremplin de trois mètres. Mais bon, l'expérimentée plongeuse n'en fait pas un plat et elle sera prête pour l'épreuve en synchro des Jeux de Londres, dès dimanche, en compagnie de sa coéquipière Jennifer Abel.

«C'aurait été le 'fun' de casser la glace dans des préliminaires, au lieu de commencer directement par une finale», a-t-elle avoué, jeudi.

En solo, les épreuves comportent trois étapes: préliminaires, demi-finales et finale. En duo, pas de fla-fla, il n'y a que la finale.

«C'est comme ça, tout le monde est dans le même bateau. C'est la même chose pour toutes les filles.»

Ce n'est quand même pas nouveau pour Heymans et Abel, qui ont été confrontées à un horaire semblable aux Jeux du Commonwealth, en Inde, en 2010.

«C'était la première compétition de plongeon des Jeux et nous avions même été les toutes premières à plonger, si je me rappelle bien. L'expérience s'était bien déroulée pour nous parce que nous avions remporté la médaille d'or.»

La plongeuse âgée de 30 ans pourrait passer à l'histoire à Londres, en étant la première plongeuse médaillée lors de quatre Jeux olympiques d'affilée (deux d'argent, une de bronze).

L'épreuve féminine au tremplin commencera le 3 août, avec la finale le 5.

Ses chances de glaner une dernière médaille à son chant du cygne sont meilleures en duo. En 2011, Heymans et Abel ont gagné la médaille d'argent aux derniers Mondiaux de Shanghai, en Chine, ainsi que lors des Jeux panaméricains de Guadalajara, au Mexique.

Le bon maillot

Heymans, diplômée en commercialisation de la mode qui prévoit lancer sa propre ligne de maillots de bain, trouve le Comité olympique canadien (COC) pointilleux cette année en matière de maillots.

Elle a expliqué avoir dû envoyer des photos de ceux qu'elle envisageait porter à Londres afin d'obtenir l'approbation de l'organisme.

«C'est peut-être un peu de ma faute, a-t-elle relaté en riant, parce que j'ai mis Plongeon Canada dans l'embarras sans le savoir aux Jeux de Pékin. J'ai porté un maillot avec le logo de Plongeon Canada et le COC n'a pas du tout apprécié. Je ne l'ai su que longtemps après les Jeux. Même qu'avant chaque épreuve, une dame du comité d'organisation examine les maillots pour vérifier si tout est en règle. Celle de Pékin ne m'a rien dit de toute la durée des Jeux. C'est le maillot que j'ai porté en finale. Il a été vu et photographié en masse. Je comprends qu'on n'ait pas aimé.»

À Londres, le COC a suggéré aux plongeuses de porter des maillots rouges.

«Le maillot ne fait peut-être pas la plongeuse, mais j'estime que c'est important d'être à l'aise dans celui qu'on choisit, d'autant que c'est un sport jugé, a résumé Heymans. Si tu te trouves grosse dans ton maillot rendue sur le tremplin, ça ne part pas bien la compétition.»

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