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Négos de la CSN dans l'hôtellerie: rien ne va plus au Hyatt Regency à Montréal

Un joyeux 25e anniversaire de la négociation coordonnée
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MONTRÉAL - Un conflit de travail secoue l'hôtel Le Hyatt Regency qui se trouve en plein centre-ville de Montréal.

La Fédération du commerce de la CSN (FC-CSN), qui représente les employés de l'établissement attenant au Complexe Desjardins, accuse l'employeur d'avoir mis ses membres en lock-out mercredi matin.

Mais le directeur général de l'établissement, Raymond Soumako, affirme que c'est totalement faux et que c'est plutôt le syndicat qui force la main de ses employés, les empêchant de retourner au travail.

Ces syndiqués figurent parmi les 5500 travailleurs de l'industrie hôtelière affilié à la FC-CSN qui doivent renouveler leur convention collective. Ils sont répartis dans 35 hôtels situés dans les régions de Montréal, de la Montégérie, de l'Outaouais, de l'Estrie et de Québec.

En entrevue à La Presse Canadienne, le responsable du secteur de l'hôtellerie à la CSN, Michel Valiquette, a affirmé que les 300 employés du Hyatt Regency de Montréal avaient entamé lundi de «légers» moyens de pression, portant notamment une épinglette et un foulard orange au bras. Aucun mandat de grève n'avait été accordé au syndicat puisqu'aucun arrêt de travail n'était envisagé comme moyen de pression. Cela pourrait cependant changer puisque ceux-ci devraient être rapidement convoqués en assemblée extraordinaire où un vote concernant un mandat de grève serait entamé.

Mais la version de M. Soumako diffère. D'abord, il soutient qu'il compte plutôt 200 employés syndiqués à la CSN et qu'environ 75 d'entre eux se sont présentés au travail habillés aussi en jeans et en t-shirts. Si M. Soumako reconnaît leur avoir demandé de respecter le code vestimentaire de l'établissement, il assure que ceux-ci peuvent retourner au travail en autant qu'ils remettent leur uniforme.

Ce conflit de travail survient alors que les deux parties devaient se présenter pour une deuxième fois devant le conciliateur. Les questions salariales seraient notamment au coeur du litige.

Ailleurs dans la province, aucun mandat de grève ou lock-out n'a été mis en application dans l'un des 35 hôtels syndiqués CSN en négociation, selon M. Valiquette, alors que la saison touristique bat son plein.

Tout cela arrive alors que la FC-CSN souligne cette année le 25e anniversaire de la négociation coordonnée dans le secteur de l'hôtellerie.

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