Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Syrie: l'ONU prolonge pour 30 jours la mission de ses observateurs

Syrie: l'ONU prolonge pour 30 jours la mission de ses observateurs
AFP

Le Conseil de sécurité de l'ONU a prolongé vendredi pour une "dernière période de 30 jours" la mission des 300 observateurs des Nations unies en Syrie.

Le vote a été unanime sur cette proposition présentée par les Européens (France, Allemagne, Portugal, Royaume-Uni). Le Conseil devait se prononcer sur le sort de la Misnus (Mission de supervision de l'ONU en Syrie) avant l'expiration de son mandat vendredi soir.

Pourtant, dans la journée, la Russie avait annoncé qu'elle mettrait son veto à la proposition britannique, soutenue par les Occidentaux, visant à prolonger la mission des 300 observateurs, avait déclaré l'ambassadeur russe à l'ONU Vitali Tchourkine.

La Russie souhaitait voter contre le projet occidental afin de soutenir un autre projet de résolution, proposé par le Pakistan. Celui-ci prolongeait simplement la mission de 45 jours, sans contreparties. À l'inverse, le projet occidental ne prolonge la mission que de 30 jours, mais précise qu'ensuite la mission ne pourra être à nouveau prolongée seulement si Damas tient sa promesse de retirer ses armes lourdes. La Russie et la Chine avaient déjà opposé leur veto à une résolution occidentale jeudi.

Une clause que Moscou rejetait et que Vitali Tchourkine avait qualifiée jeudi soir devant des journalistes de "position idéologique". L'ambassadrice américaine Susan Rice avait affirmé pour sa part que Washington ne voulait pas d'une simple "prolongation technique" comme le prévoit le projet russo-pakistanais.

Pour les Occidentaux, le délai de 30 jours doit permettre aux observateurs, qui ne peuvent plus patrouiller en raison des combats depuis la mi-juin, de se retirer en bon ordre. Si pendant ce délai, la sécurité s'améliorait ou si une issue pacifique se profilait, l'ONU pourrait toujours leur demander de rester plus longtemps.

Selon les règles du Conseil, expliquent des diplomates, le projet britannique devait être voté en premier, ce qui obligeait les Russes à le bloquer s'ils souhaitaient voir leur propre projet adopté.

La Syrie, et plus particulièrement Damas, sa capitale, est secouée par de nombreux combats entre les rebelles et les forces du régime. Jeudi, plus de 300 personnes seraient mortes dans les combats.

INOLTRE SU HUFFPOST

*ATTENTION: CERTAINES IMAGES PEUVENT CHOQUER*

Violences en Syrie: photos de journalistes citoyens

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.