NEW WESTMINSTER, C.-B. - Un policier de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) qui était impliqué dans l'affaire Robert Dziekanski et qui avait été plus tard reconnu coupable d'entrave à la justice en lien avec un accident de la route mortel a accepté de démissioner.
Dans un communiqué publié vendredi, le commissaire adjoint Craig Callens, haut commandant de la police fédérale en Colombie-Britannique, a déclaré qu'il avait apposé sa signature sur les documents de cessation d'emploi du caporal Monty Robinson.
En quittant volontairement son emploi, l'agent Robinson ne fera plus l'objet d'une enquête interne de la GRC mais cela ne signifie pas la fin de ses problèmes judiciaires.
Le policier avait été condamné pour entrave à la justice plus tôt cette année. M. Robinson était derrière le volant lorsqu'il a heurté mortellement un motocycliste à Delta, en Colombie-Britannique, en octobre 2008. Il rentrait alors chez lui avec ses enfants après une fête d'Halloween, au cours de laquelle il avait consommé cinq bières.
Il était aussi le policier de la GRC le plus élevé en grade à se retrouver impliqué dans l'incident ayant mené à la mort de Robert Dziekanski, causée par une décharge de pistolet électrique.
Lui et trois autres policiers avaient tenté de maîtriser l'immigrant polonais avec un pistolet à impulsion électrique alors qu'il arrivait à l'aéroport de Vancouver. Robert Dziekanski était mort sur le sol de l'aire des arrivées.
Monty Robinson fait toujours face à des accusations de parjure à la suite du témoignage qu'il a livré lors d'une enquête publique portant la mort de M. Dziekanski.
Le commissaire adjoint Craig Callens fait partie des officiers supérieurs de la GRC qui se plaignaient du fait qu'il était trop difficile de licencier les mauvais policiers.
Il avait directement visé Monty Robinson, qui était selon lui un exemple parfait du style de policier qu'il voulait congédier sans toutefois pouvoir le faire.