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Facebook surveille les conversations suspectes et peut prévenir la police dans le cas de prédateurs sexuels

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Facebook surveille les chats et messages privés de ses utilisateurs. D'après le site spécialisé Mashable, le réseau social aux plus de 900 millions de membres utilise un logiciel pour surveiller automatiquement les échanges jugés suspicieux, principalement pour signaler des pédophiles aux autorités.

La technologie utilisée par Facebook permettrait de faire le tri au milieu des millions d'échanges qui ont lieu quotidiennement sur le site. Ainsi, les discussions seront principalement surveillées si les deux personnes ne se connaissent pas depuis longtemps et ne partagent pas beaucoup de choses. Un grand écart d'âge entre les deux interlocuteurs est aussi jugé comme suspicieux, de même que l'échange de données personnelles (téléphone, adresse, etc) ou la thématique des conversations.

Le respect de la vie privée en question

Si suffisamment d'éléments sont réunis, un employé chargé de la sécurité sur Facebook est alors alerté et prend en charge le dossier. C'est cet employé qui décide ensuite si la police doit être alertée. Si l'initiative semble louable, car elle a pour but de lutter contre la pédophilie (et semble fonctionner, lire plus bas), la lecture de conversations personnelles peut en faire bondir plus d'un.

Autre point noir du système: Facebook n'a toujours pas précisé si les conversations scannées étaient supprimées directement ou si elles étaient conservées (et, si oui, combien de temps).

Un pédophile présumé déjà arrêté grâce à Facebook

En tout cas, cette technologie mise en place par Facebook fait l'affaire de la police. Reuters explique ainsi, le 12 juillet, qu'un homme a déjà été arrêté grâce à Facebook aux États-Unis. La trentaine passée, il discutait de sexe avec une jeune fille de 13 ans en Floride, le 9 mars, et prévoyait d'aller à sa rencontre après les cours le lendemain.

Alerté par Facebook, un officier de police a donc pris le contrôle de l'ordinateur de l'adolescente et a arrêté l'homme le jour suivant. "La manière et la rapidité avec laquelle Facebook nous a contacté nous donne la possibilité de réagir au plus vite", affirme l'un des officiers interrogés par Reuters.

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