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La 30e édition du Festival de Petite-Vallée tire sa révérence (PHOTOS)

30 ans de souvenirs
Julie Caron

Après une semaine passée à célébrer la relève de la musique francophone sous une météo plus que capricieuse, les participants et organisateurs du 30e Festival en chanson de Petite-Vallée ferment les livres jusqu'à l'an prochain.

Si la plupart s'entendent pour dresser un bilan très positif de cette 30ème édition, le Huffington Post a voulu connaître certaines anecdotes et souvenirs marquants de ces trente années de festivités. Nous nous sommes donc entretenu avec Alan Côté, directeur artistique du Festival, Daniel Boucher et Pierre Flynn.

Alan Côté, organisateur

« J’assure la direction artistique du Festival depuis vingt ans et je peux vous assurer que ça a beaucoup changé au fil du temps. À la base, c’était un petit événement, une fête de village qui avait pour but de réunir la diaspora d’ici éparpillée dans les grands centres, en plus de célébrer les familles… », dit-il.

Questionné quant à mettre le doigt sur un moment marquant, il hésite longuement. « Je me rappelle particulièrement de Gilles Vigneault, qui était venu comme parrain à l’époque. Il trouvait le rôle exigeant, et m’avait demandé s’il pouvait revenir une autre année avec moins de responsabilités. On a convenu qu’il serait le sourcier, celui qui cherche les nouveaux artistes. Il a fait le tour de la liste, remplie de Québécois et d’Européens de tout acabit, et son attention s’est arrêté sur un nom : Plume Latraverse. Il m’a dit qu’il avait envie qu’il avait envie de jaser avec ce « lettré ». Vous devinez la suite, ça a débouché sur une très belle rencontre! », raconte M. Côté, avant de préciser qu’il espère compter des francophones du monde entier parmi les participants au Festival d’ici cinq à dix ans.

Daniel Boucher, auteur compositeur interprète

« Égoïstement, si ça n’avait pas été du Festival de Petite-Vallée, je sais pas ce que ma vie aurait été », témoigne le chanteur, sans détour. « J’aurais probablement eu une carrière, mais ça se serait passé autrement, parce que c’est ici que ça a débloqué. C’est un moment charnière dans ma vie : le Festival m’a fait redécouvrir la Gaspésie, la famille de mon père et le Village de Mont-Louis. (D’où son père est originaire) Si ce n’avait pas été de ça, je n’y aurais peut-être pas ma maison à l’heure où on se parle. »

Une anecdote? « La première fois que j’ai rencontré Alan (Côté) en 1995, c’était à Montréal lors de mon audition. Ça n’allait pas bien dans ma vie, je n’avais d’endroit où jouer et faire mes « tounes », j’étais un peu découragé… Alan m’a dit : « Nous, on aime ça ce que tu fais! » Je me suis immédiatement senti en confiance, et ça m’a donné un gros « kick » pour la suite », raconte-t-il avec intensité.

Pierre Flynn, auteur compositeur interprète

La première fois que je suis venu ici, c’était en 1987 en tant que chanteur, à l’époque où le ROSEQ (Réseau des organisateurs de spectacles pour l’est du Québec) en était à son enfance et que la Gaspésie n’était pas très riche en salles de spectacles », se souvient-il.

« Le Café de la Vieille Forge n’existait pas encore, il y avait seulement la vieille maison de forgeron du grand-père d’Alan Côté, où avaient lieu les spectacles. Cette cabane, c’est mon premier contact avec la Gaspésie, là où j’ai eu un accueil incroyable que je n’ai d’ailleurs jamais oublié », souligne-t-il.

Collaboration photos: Marc Gibert.

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