Le député péquiste Sylvain Simard a confirmé jeudi matin qu'il quittera la vie politique à la fin de son mandat et qu'il ne se présentera donc pas aux prochaines élections générales.
« Ça veut dire que je dois être prêt, si je suis élu, à être là jusqu'à 72 ans, non merci », a déclaré le député de Richelieu pour justifier sa décision. « Je suis dans la logique d'un homme qui, après 30 ans de vie politique, décide de retrouver sa liberté, sa famille et d'autres projets », a-t-il ajouté.
Questionné sur le fait qu'il n'a jamais porté le carré rouge et qu'il était plutôt favorable à l'indexation des frais de scolarité, il a réagi en affirmant que le parti québécois était un parti ouvert.
« Vous vous attendez à ce que les politiciens n'aient pas la langue de bois, qu'il y ait de la liberté dans les débats et lorsque vous voyez un signe de liberté, on dirait que ça vous énerve. On n'est pas en religion dans un parti politique. [...] Marquer parfois sa différence sans remettre en question l'orientation de son parti, ça me semble tout à fait sain et je suis très heureux d'appartenir à un parti où ce genre de comportement en possible », a dit M. Simard.
Et pour bien préciser qu'il n'y avait pas de différend entre lui et la chef du parti, Pauline Marois, il a ajouté qu'il était prêt à agir comme mentor pour qui que ce soit aurait besoin de son aide au sein du parti.
Un parti prêt pour les élections
Questionnée sur la possibilité d'élections dans quelques mois, Mme Marois a déclaré que le parti était prêt.
Selon elle, il y aura plusieurs enjeux durant la campagne et le parti n'a jamais été aussi bien préparé. « On a plus de 90 candidats choisis. Notre programme a été adopté il y a un an, et le programme électoral a été soumis aux membres. [...] on a préparé les thèmes et notre équipe est prête à former le gouvernement », a-t-elle dit.
Pauline Marois doit aussi annoncer aujourd'hui de nouvelles candidatures à Québec en vue de la prochaine élection générale.
Démissions dans Groulx
Par ailleurs, la candidature du président du bureau national du PQ, l'ancien journaliste Raymond Archambault, dans la circonscription de Groulx, a créé des remous au sein du parti.
À quelques heures de l'assemblée d'investiture, six des 10 organisateurs électoraux de la circonscription des Basses-Laurentides ont démissionné, accusant M. Archambault d'avoir profité de sa position de président pour imposer sa candidature.
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