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Research in Motion: l'action RIM recule encore à la suite d'une décote de Morgan Stanley

L'action RIM a son plus bas depuis 2003
Getty Images

TORONTO - L'action de Research In Motion (TSX:RIM) a reculé lundi à son plus bas niveau depuis 2003 après que le fabricant des téléphones BlackBerry eut fait l'objet d'une décote de la firme d'investissement Morgan Stanley, qui a estimé que la société était «essentiellement brisée».

Selon l'analyste Ehud Gelblum, même si les problèmes de RIM sont bien connus, la société tombera encore plus bas au cours des six prochains mois.

«Nous croyons que le fond de l'affaire chez RIM est essentiellement brisé et que la façon la plus probable de débloquer de la valeur pour la société est soit par l'entremise d'une option stratégique, soit en vendant les activités», a expliqué M. Gelblum, alors que la banque abaissait sa recommandation sur le titre de RIM.

«Par conséquent, nous croyons que deux facteurs se feront concurrence dans les six à neuf prochains mois, soit la détérioration rapide des données fondamentales de l'entreprise d'un côté et les options stratégiques potentielles de l'autre, ce qui fera en sorte que l'action effectuera des mouvements marqués dans les deux directions.»

L'action de Research In Motion a reculé jusqu'à 9,27 $ lundi à la Bourse de Toronto, son plus faible niveau depuis 2003 en tenant compte des fractionnements d'actions. Le titre a clôturé en baisse de 76 cents, soit 7,5 pour cent, à 9,36 $.

La chute survient au lendemain de la publication d'un article du Sunday Times, selon lequel la société envisageait de vendre sa division de fabrication d'appareils ou une participation dans l'ensemble de la société. RIM a démenti les informations contenues dans l'article.

Les rumeurs voulant que RIM soit vendue ou scindée en plusieurs entités se sont amplifiées plus tôt cette année, après que la société eut embauché JPMorgan Chase & Co. et RBC Marchés des capitaux pour l'aider à évaluer ses options stratégiques.

«RIM a embauché des conseillers pour l'aider à examiner des façons de profiter de la plateforme BlackBerry à travers des partenariats, des contrats de licences et des modèles d'affaires stratégiques alternatifs», a expliqué RIM dans un communiqué.

«Comme l'a dit (le chef de la direction) Thorsten (Heins) lors de la conférence téléphonique au sujet des résultats financiers du quatrième trimestre: 'Nous croyons que la meilleure façon de faire grimper la valeur de nos actionnaires est de mettre à exécution notre plan pour redresser la société.' Cela reste vrai.»

RIM doit dévoiler ses plus récents résultats trimestriels jeudi et en profiter pour fournir une mise à jour de ses affaires aux investisseurs.

Les analystes s'attendent en moyenne à un bénéfice d'un cent par action et à des revenus de 3,13 milliards $, d'après les évaluations recueillies par Thomson Reuters.

RIM a commencé la semaine dernière à mettre à pied des employés dans le cadre d'un plan visant à réaliser des économistes d'un milliard $ d'ici la fin de son exercice 2013.

La société tente de se redresser après avoir vu ses parts de marchés s'éroder au profit des téléphones intelligents iPhones d'Apple et des appareils qui fonctionnent avec le système d'exploitation Android de Google.

Research In Motion espère que le lancement de son système d'exploitation BlackBerry 10 et d'une nouvelle gamme de téléphones, plus tard cette année, l'aideront à convaincre ses abonnés de ne pas la quitter pour aller chez ses concurrents, particulièrement aux États-Unis.

Cependant, certains observateurs jugent que les efforts de la société de Waterloo, en Ontario, ne sont pas assez prometteurs et qu'ils surviennent trop tard, et s'attendent à ce que la société soit ultimement vendue.

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