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«Omertà»: Michel Côté, Stéphane Rousseau, Patrick Huard... réunis pour le tapis rouge du film (VIDÉOS)

«Omertà»: le tapis rouge (VIDÉOS)

«Omertà» est devenu une série culte de la télévision québécoise dans les années 90. Est-ce que le film en fera autant? Difficile de prévoir la vie d’un film, anticipait avec prudence la productrice Denise Robert, mais tous souhaitaient un beau succès pour le retour de Pierre Gauthier, ce policier aux méthodes non orthodoxes qui donne du fil à retordre à la mafia et qui a marqué le petit écran.

On peut l’affirmer sans ambages, «Omertà» le film est un «blockbuster» à la québécoise. Hier sur le tapis rouge, les badauds s’entassaient rapidement alors que défilaient les Michel Côté, Patrick Huard, Stéphane Rousseau, Paolo Noël, Michel Dumont, René Angelil, Mélissa Désormeaux-Poulin ou Rachel Lefevre (Twilight) devant l’esplanade de la Place des arts.

Pour cette transposition au grand écran, Pierre Gauthier (Michel Côté) reprend du service, et est appelé à faire une enquête sur un vaste complot qui vise à détourner l’or qui repose dans les banques centrales nord-américaines. Victime de trahison, Gauthier sera confronté au chef de la mafia montréalaise.

«Il fallait passer d’une série à un film. Donc, je crois que Luc Dionne (NDLR réalisateur et scénariste) a dû passer par des étapes de frustration. Mais on a tous travaillé dans une optique de long métrage et cela s’est fait dans la bonne humeur», a lancé Michel Côté.

Pour Denise Robert, il s’agit d’un «Ocean’s Eleven» à la québécoise, un bon suspense qui devrait trouver son public. «Il ne faut pas avoir vu la série pour comprendre le film. C’est écrit par la même personne, c’est le même univers, mais ce sont tous des acteurs différents à part Michel Côté. C’est un bon suspense !», a-t-elle affirmé, heureuse de lancer le film.

Angelil, heureux de faire partie de la distribution

À travers l’excitation du tapis rouge, un homme calme, à la petite voix soufflée, le costard bien mis, c’est René Angelil. Il confirme qu’«Omertà» est sa deuxième expérience au cinéma. Sa première était dans «Après-ski», film québécois «soft-érotique» peu mémorable sorti en 1971.

Dans «Omertà», il incarne le parrain de la mafia montréalaise, un rôle qu’on lui a offert sur un plateau d’argent.

«Écoutez, on m’a proposé le rôle en me disant que ça allait être facile, que j’avais à être naturel. On m’a dit sois toi-même… Je ne sais pas si je devais prendre cela comme un compliment, ou une insulte», a-t-il dit, pince-sans-rire.

Selon Patrick Huard, le tournage s’est fait dans une bonne humeur contagieuse alors que les vieux de la vieille comme Paolo Noël racontaient souvent des histoires.

«J’ai ri comme c’est pas possible. Ce sont toutes des grandes gueules qui ont des anecdotes. On braillait de rire, ce n’est pas compliqué», a-t-il lancé.

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Le film sort sur les écrans le 11 juillet prochain.

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