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FrancoFolies 2012: La symphonie romantique de Julien Clerc (PHOTOS)

FrancoFolies 2012: La symphonie romantique de Julien Clerc (PHOTOS)
Marc Young

MONTRÉAL - Entouré de quarante musiciens de l'Orchestre symphonique de Montréal (OSM), ainsi que de son chef musical Stéphan Gaubert, sa pianiste et son batteur, le chanteur populaire français Julien Clerc, de son vrai nom Paul-Alain Leclerc, était à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des arts, samedi soir. Romance à grand déploiement pour le spectacle (en salle) de clôture de la 24e édition des FrancoFolies.

Le gigantesque rideau rouge s'est entrouvert sur le coup de 21 h. Dans un faisceau blanc, Julien Clerc est apparu tout souriant. Aux premières notes, l'orchestre s'est révélé sur la scène. Sans détour, il a envoyé La belle est arrivée (de l'album Utile, paru en 1992), un choix tout à fait de mise pour ouvrir le bal. Enveloppé d'un nuage de lumières mauves, l'interprète a célébré la rencontre d'une femme : « Pour que la belle arrive, il faut avoir gagné ; dans un excès de confiance, avoir perdu après. »

Changement drastique de ton par la suite, Clerc interprétant la dramatique Ballade pour un fou, accentuée par les lignes de cors et des batteries. Toujours debout en avant-scène, il tient le micro, regard pénétrant.

Les éclairages rouges venaient ensuite annoncer la passion amoureuse dans Je sais que c'est elle, avec ses paroles semi-récitées, qui raconte l'histoire d'un homme épris de cette douce qu'il a choisie d'aimer.

Avant de présenter au piano la pièce titre de son dernier album intitulé Fou, peut-être, il s'est adressé à aux spectateurs pour les présentations d'usage. De toute évidence, il sait charmer et raconter. Pour preuve, ce passage de Charlie Chaplin décrivant l'artiste, le poète et le musicien.

Il a enchaîné avec C'est une Andalouse (beau à voir à exécuter quelques pas de flamenco) et La nuit c'est tous les jours (« autant en profiter...mon amour, mon amour, mon amour »).

Le printemps

À Le cœur volcan, la vois s'est emportée pour exprimer la tristesse qui envahit le monde. Juste après, de magnifiques éclairages vert tendre donneront vie au printemps de L'hôtel des caravelles (2011). « Aujourd'hui, c'est le printemps. Ta façon de dire, ta façon de vivre... un jour merveilleux. »

Moment fort durant la pièce Utile, alors que Julien Clerc a interprété les mots « je veux être utile à vivre et à chanter ; À quoi sert une chanson si elle est désarmée ? » Généreux applaudissements de la foule.

En position de rockeur et veston enlevé, il a saisi le micro d'une main pour envoyer juste après Jivaro Song. Finale enlevante.

Après avoir livré la somptueuse Le cygne, seul au piano, il a pris une pause pour confier son attachement à Montréal : « J'adore cette salle où j'ai déjà chanté. J'ai mis beaucoup de temps à y revenir, je sais. J'y ai vu de grands artistes comme Charles Aznavour et Tony Bennett. »

Avec sa puissante voix, poussée encore davantage par souci de bien la marier aux arrangement qui magnifient ses compositions généralement pop, Julien Clerc aura présenté cinq ou six pièces de son vingtième album studio (bel essai paru en Europe en novembre 2011 et écoulé à plus de 200 000 exemplaires à ce jour) pour lequel il a notamment collaboré avec Charles Aznavour, Maxime Le Forestier et Alex Beaupain.

Pour le reste, il a proposé une panoplie de ses classiques tels que Ma préférence, Femmes je vous aime, Ce n'est rien et Niagara.

Résultant ? Bel univers sentimentaliste qui berce, emporte et fait rêver. En autant qu'on est disposé à suivre le romantisme lyrique de cette icône de la chanson française.

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