Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

FrancoFolies 2012 : Découvrez le rappeur français de l'heure Orelsan (ENTREVUE / VIDÉO)

FrancoFolies 2012 : Découvrez le rappeur français de l’heure Orelsan (ENTREVUE / VIDÉO)
Orelsan

Récompensé deux fois plutôt qu’une lors de la 27e cérémonie des Victoires de la musique, la dernière œuvre musicale du rappeur Orelsan, Le Chant des Sirènes, a fait écho jusqu’au Québec . Plusieurs fans attendent impatiemment la venue du Français dans la province. Il sera à Montréal pour sa toute première fois en tant qu’artiste lors d’un concert au Club Soda, ce vendredi 16 juin.

Né à Alençon dans la région Basse-Normandie, Orelsan mélange dans ses écrits la réalité à la fiction en y intégrant des thématiques aussi personnelles qu’universelles. Une écoute suffit pour remarquer ses phrases parfois très sombres et assassines. Orelsan n’a pas peur de secouer et de dénoncer haut et fort ce qu’il a dans le ventre.

Le Huffington Post Québec s’est entretenu avec Orelsan. Découvrez donc l’artiste en cinq questions.

Q. Comme il s’agit de votre premier passage à Montréal, y mettez-vous les pieds en mode conquérant ?

R. «Ah, je n’avais pas pensé à ça ! Je suis très content c’est vrai, mais je me sens plus comme un explorateur qu’un conquérant. Mon premier but n’est peut-être pas de conquérir, mais d’explorer ; de rencontrer des nouvelles personnes et créer des contacts. Du coup, je suis aussi content de faire des ‘interviews’ pour le Canada. La vision y est sans doute différente, comme le Canada est très près des Etats-Unis, je crois qu’il y a peut-être une autre culture que celle de la France. J’ai bien hâte de découvrir…»

Q. Comment s’est fait le contact entre vous et les FrancoFolies ?

R. «Pour moi, c’était une sorte de rêve plutôt qu’une proposition… Je me disais : ‘Est-ce qu’un jour j’irai au Canada ?’ Je sais que beaucoup d’artistes français jouent au Canada et qu’il n’y a pas des centaines de pays francophones non plus. Et relativement à ma présence sur les médias sociaux, j’ai toujours vu des gens du Canada qui aimaient bien ce que je faisais, qui trouvaient dommage de ne pas trouver mon disque ou encore que je ne vienne pas jouer chez vous. Alors, de venir à Montréal m’a toujours paru envisageable, mais alors je suis simplement content que ça se fasse enfin.»

Q. Les critiques sont élogieuses à l’égard de votre album Le Chant des Sirènes. Comment réagissez-vous à toute cette effervescence ?

R. «Je suis vraiment content ! Je fais de la musique pour faire de la musique et non pas forcément pour ce qu’il y a autour, mais cela fait plutôt plaisir à ma famille et aux amis autour. D’avoir remporté des prix aux Victoires de la Musique par exemple, m’a beaucoup aidé sur le plan travail. Ça a permis à plein de gens de découvrir ma musique. Depuis quelque temps, j’ai même un nouveau public à mes concerts. J’essaie de faire de la musique pour tout le monde. Du coup, plus les gens sont nombreux, plus je suis content. »

Q. Lorsque vous composez vos chansons, qu’est-ce qui vous inspire ?

R. «Tout. Que ce soit dans le bien ou dans le mal, je m’inspire de tout ce que je vis, des gens autour de moi, de la musique que j’écoute beaucoup évidemment, de films, de télévision… Quand j’écris, c’est rare que je me retrouve devant une feuille vide. Je prends des notes tout le temps. Il y a toujours des situations qui me font penser à quelque chose et des liens se créent. Donc, je prends le maximum de notes en tout temps.»

* Le nom d’artiste Orelsan a aussi une signification particulière. «Orel» est tiré de son prénom Aurélien et «san» est l’équivalent japonais du terme «monsieur» dans les mangas dont il est fan.

Q. À quoi ressemble Orelsan sur scène ? Que pourra découvrir le public québécois ?

R. «Sur scène, je suis accompagné d’un groupe avec des instruments acoustiques et électroniques. Les morceaux s’enchaînent avec de petites histoires entre chaque. Il y aussi des costumes… Bon, ce n’est pas Grease non plus (Rires), mais quand même ! On fait un peu plus que juste des platines et un DJ ! C’est donc bien de venir par curiosité, j’ai fait en sorte de faire un show dans lequel on ne s’ennuie pas. Et en général, les gens qui viennent au concert repartent avec le sourire. On n’est pas obligé d’adhérer à tout et de tout aimer mais je crois que pour un fan de rap, ou un bon amateur de musique, ça vaut le coup !»

Orelsan partagera la scène avec Koriass, le 16 juin au Club Soda, dans le cadre de la 24e édition des FrancoFolies de Montréal. Son album Le Chant des Sirènes est également disponible sur iTunes.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.