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FrancoFolies 2012: Diane Tell à la quasi belle étoile (PHOTOS)

Diane Tell à la quasi belle étoile (PHOTOS)
Marc Young

Diane Tell pourrait chanter les pires écrits du monde, elle réussirait tout de même à émouvoir son public tellement sa voix est lumineuse et apaisante. N’exagérons rien, mais reste que son instrument premier fascine toujours autant, même après 14 albums. De retour dans son pays natal pour les FrancoFolies 2012, Diane Tell offrait ce soir le plus grand spectacle qu’elle n’avait jamais offert en sol québécois.

Le ciel était plutôt voilé, mais cela n’a pas empêché Diane Tell d’emporter littéralement ses fans avec elle, sur le bord d‘un feu à des milliers de kilomètres de Montréal. Avec un petit bonnet noir sur la tête, assise par moment sur son tabouret, son air décontracté dévoilait une ambiance réconfortante.

Heureuse et bien entourée

Son bonheur d’être présente au Québec et sa joie de partager la scène avec des artistes qu’elle estime sincèrement étaient visibles. Tout sourire, Diane Tell a reçu sur scène Anodajay pour une version particulière de Les Cinéma Bars et de Jamais Su, suivi de Serge Fortin avec qui elle a partagé quelques balades telles J’pense à toi comme je t’aime.

La grande dame de la chanson française a ensuite invité sur scène Marie-Pierre Arthur, qu’elle considère «comme une très grande artiste déjà». La foule, majoritairement âgée, a eu droit à de formidables moments, les voix des deux chanteuses s’entrelaçaient parfaitement. Le duo féminin a interprété La légende de Jimmy et J’arrive pas j’arrive avec une grande authenticité. Dans l’auditoire, on pouvait apercevoir des femmes d’un certain âge sourire… Ces sourires contemplatifs étaient beaux à voir !

Si j’étais un homme

Tant de gens n’attendaient que cette pièce… Dès les premières notes de Benoit Sarrasin au piano, dès les premiers mots livrés par Diane Tell, la foule s’est fait silencieuse. Les gens n’osaient à peine chanter avec elle, tant ils souhaitaient entendre la pureté de sa voix. Puis, à la fin du morceau, tous et toutes se sont joints à elle pour prononcer les dernières paroles… «Je serais romantique» !

Des airs de jeunesse

Si Diane Tell est considérée comme une incontournable de la chanson française, une chose est certaine, elle n’y perd pas non plus l’envie de se renouveler. Elle a présenté vers la fin de sa prestation Faire à nouveau connaissance et En continu, toutes deux revisitées par le DJ franco-allemand Olaf Hund. Des simples épaules qui se balançaient, on est alors passé à de plus grands déhanchements, preuve que ces arrangements musicaux apportaient une jolie touche de fraîcheur à sa musique.

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AVANT LA PÉNOMBRE, CHINATOWN

Toujours à l’Espace Loto-Québec, quelques heures avant que Diane Tell monte sur scène, le quintette Chinatown a présenté son nouvel album, Comment j’ai explosé. Si la foule semblait plus timide en début de spectacle, l’énergie contagieuse des musiciens a rapidement fait son effet et les dandinements des fans s’intensifiaient de chanson en chanson.

Ce soir, Chinatown a fait découvrir à l’auditoire ses nouvelles compositions, entre autres Vivre les pieds nus, Tôt ou tard dédiée au maire de Toronto Rob Ford, Dors, ainsi que leur récent extrait Culpabilité, qui rappelle la musique du défunt groupe rock anglais Supergrass. «Backs vocals» britpop, vieux piano, riffs de guitare entraînants qui font danser les épaules, ce titre est extrêment bien ficelé.

Vers les 20h, les membres ont tous sorti leur casserole, terminant ainsi leur spectacle au son du tintamarre et des paroles du chanteur Pierre-Alain : «C’est beau la révolution, mais faudrait pas être en retard pour souper» ! Même si la case horaire attribuée par les FrancoFolies n’était pas aussi accrocheuse que les chansons de Chinatown, la formation a su offrir une prestation brillante qui prouve que leur plus récent album se marie très bien à l’été 2012.

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