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Gérald Tremblay heureux de voir Québec et les étudiants renouer le dialogue

Gérald Tremblay heureux

MONTRÉAL - Le maire de Montréal, Gérald Tremblay, se dit heureux de voir le gouvernement du Québec et les étudiants renouer le dialogue. Il garde espoir pour la suite des choses.

Le gouvernement du Québec et des associations étudiantes doivent reprendre les discussions au début de la semaine prochaine.

C'est une «bonne nouvelle», a dit le maire, après une conférence de presse portant sur un autre thème. «Renouer le dialogue, c'est très important.»

Il a dit espérer un règlement du conflit étudiant «le plus rapidement possible», lui qui prêche depuis le début pour une reprise du dialogue entre les parties.

Depuis plus de cent jours, Montréal a été le théâtre de manifestations de tous ordres, qui ont parfois dégénéré. Et cela a engendré des coûts importants pour la Ville, notamment pour le service de police.

De plus, des commerçants et des gens de l'industrie touristique rapportent aussi une baisse de clientèle.

D'ailleurs, le maire pense déjà aux plaies qui devront être pansées et aux factures supplémentaires qui devront être acquittées.

«J'espère que ça va être un grand pas que le gouvernement s'entende avec les étudiants. Mais il va falloir par la suite trouver des solutions concrètes pour Montréal. On travaille avec beaucoup d'intervenants sur l'après conflit», a-t-il admis.

Le maire a déjà demandé au ministre de la Sécurité publique, Robert Dutil, d'être compensé pour les frais supplémentaires qui ont été engendrés pour les services de police.

Par ailleurs, le maire, qui a eu droit à un concert de casseroles, jeudi soir devant son domicile, ne s'en est pas offusqué, bien qu'il ait demandé, la veille, de garder ce type de manifestations bruyantes sur les balcons.

«Je n'en ai pas eu beaucoup. Ce sont les médias qui exagèrent. J'ai eu à peu près une douzaine de personnes qui sont venues, accompagnées par trois autos de policiers, alors ce n'est pas... C'est une forme d'expression. J'avais souhaité qu'ils manifestent de façon différente, hors la rue, mais ils ont choisi de continuer à manifester dans la rue avec des casseroles. Alors peut-être qu'ils auront encore de l'imagination pour le faire d'une autre façon après. Mais j'ai entendu le bruit», a-t-il lancé, sourire en coin.

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