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Canadien Pacifique: la ministre fédérale du Travail Lisa Raitt souhaite éviter la grève

Elle veut éviter la grève
CP

OTTAWA - La ministre fédérale du Travail, Lisa Raitt, a manifesté son inquiétude devant la menace de grève qui plane chez Canadien Pacifique (TSX:CP).

La Conférence ferroviaire de Teamsters Canada (CFTC), le syndicat représentant près de 4800 travailleurs, a émis un avis de grève de 72 heures dimanche. Le débrayage pourrait débuter le 23 mai à 0 h 01.

Les trains de banlieue de trois grandes villes canadiennes, soit Montréal (AMT), Toronto (Go Transit) et Vancouver (WestCoast Express) pourraient être interrompus malgré la volonté du syndicat de les maintenir en service, note la CFTC dans un communiqué.

Or, dans un communiqué livré en début de soirée, dimanche, Mme Raitt incite le Chemin de fer Canadien Pacifique et la CFTC à conclure une entente ou à convenir d'entreprendre un processus exécutoire pour régler leur conflit et éviter un arrêt de travail. Selon Mme Raitt, une telle décision pourrait nuire grandement aux entreprises et à l'économie du pays. Le communiqué ne fait aucune allusion à la possibilité que le gouvernement fédéral intervienne comme ce fut le cas lors des négociations chez Air Canada et Postes Canada. Une porte-parole de Mme Raitt a refusé de se prononcer sur un tel scénario.

La convention collective est échue depuis le 31 décembre 2011. Des conciliateurs du Service fédéral de médiation et de conciliation restent à la disposition des parties pour les aider à mener leurs négociations, fait remarquer le communiqué du gouvernement fédéral.

Selon Doug Finnson, vice-président de la CFTC, le syndicat s'est engagé par écrit auprès du CP, samedi, à maintenir intégralement le service des trains de banlieue sur toutes les lignes.

«Malheureusement, la compagnie a répondu que le service serait interrompu sur les trains de banlieue à Montréal, Vancouver et Toronto. Nous sommes désolés que notre employeur ait si peu de considération pour les voyageurs. »

Le 26 avril dernier, le syndicat des Teamsters a annoncé que 95 pour cent de ses membres avaient voté en faveur du déclenchement d'une grève. Selon le syndicat, les négociations achoppent principalement sur l'organisation du travail, la santé et la sécurité des travailleurs ainsi que le régime de retraite, que l'employeur veut réduire de 40 pour cent.

Plusieurs corps de métier sont touchés, notamment les chefs de train, les agents de triage, les ingénieurs de locomotives et les contrôleurs de la circulation ferroviaire.

Il est à noter que le transport de marchandises est touché par ce possible arrêt de travail.

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