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Les USA scrutent les premiers pas de Valérie Trierweiler pour sa rencontre avec Michelle Obama (PHOTOS)

Valérie Trierweiler, "first girlfriend"
REUTERS

ValérieTrierweiler faisait vendredi 18 mai ses premiers pas internationaux de "First Lady" en marge du déplacement de François Hollande aux Etats-Unis. C'est une femme "chic, futée, indépendante... et pas mariée", ont observé les médias américains.

La compagne du chef de l'État doit participer pendant son séjour à toutes les manifestations officielles des épouses de dirigeants internationaux, venus pour le G8 et le sommet de l'Otan. Arrivée vendredi à Washington, elle n'a pas participé pas au déjeuner de François Hollande avec la secrétaire d'Etat Hillary Clinton, ni à sa rencontre avec Barack Obama, mais accompagnait le nouveau président à l'ambassade de France, pour une rencontre avec la communauté française et ses 2000 invités.

"Oui, le terme de 'partner' (compagne) me paraît bien", a indiqué celle que les Américains hésitent à appeller "First Lady" (première Dame), lui préférant le surnom sur mesure de "First girlfriend" (première petite amie).

Bien que non-mariée, Valérie Trierweiler sera traitée comme l'épouse du Président, les précisions de BFMTV:

Samedi, elle sera réellement pour la première fois face aux caméras en participant à un déjeuner à la Maison Blanche à l'invitation de Michelle Obama, l'épouse du président américain. Pour le grand bonheur des photographes et des internautes moqueurs, la première dame américaine doit montrer à Valérie Trierweiler le jardin potager qu'elle a installé à une encablure du bureau du président.

Dimanche à Chicago, où se tient un sommet de l'Otan, elle visitera avec Michelle Obama le Gary Comer College, puis assistera à un dîner offert par l'épouse du président américain au musée Art Institute of Chicago. Le lendemain, Valérie Trierweiler visitera le lycée français de Chicago.

Pour les médias américains, la journaliste de 47 ans, "futée et talentueuse", deux fois divorcée et mère de trois enfants, est "chic", "élégante", "ressemble à Lauren Bacall" ou "Katharine Hepburn". Elle est aussi "indépendante", "femme de tête", "experte en politique et conseil de son compagnon", disent-ils sans omettre le sobriquet de "Rottweiler", dont l'avait notamment affublée le député UMP Lionnel Luca, déclenchant une avalanche de critiques.

Bref, comme le résumait nos confrères du Huffington Post américain, "incontestablement française".

Mais surtout, le couple est le premier "non marié" à occuper l'Elysée. "Sacre bleu !", lançait vendredi USA Today à une Amérique attaché à une certaine idée de la famille "traditionelle". La presse américaine s'est jetée sur son dictionnaire de synonymes. Valérie Trierweiler est devenue au choix "girlfriend" pour CNN, "spouse", "partner", "companion" (conjointe, compagne) pour les autres.

"Les Américains n'éliraient jamais un président qui ne soit pas marié"

"A mon avis, la plupart des Américains acceptent cette relation parce qu'elle fait partie de la façon particulière de vivre des Français", estime William Galston, expert en politique et philosophie sociale à l'Institut de recherches Brookings. "Nous sommes nombreux à ne pas avoir oublié le remarquable tableau de famille des obsèques du président Mitterrand", dit-il, en rappelant l'image des familles légitime et illégitime de l'ancien président socialiste, souvent évoqué par la presse américaine, tout comme les divorces de Nicolas Sarkozy.

Les "Américains acceptent des présidents divorcés (Ronald Reagan, NDLR), je ne pense pas qu'ils éliraient un président qui ne soit pas marié à son ami(e), mais cela peut changer, bien sûr", indique William Galston.

La "France est un pays très différent du nôtre quand il s'agit d'amour, de mariage et de politique", affirmait récemment le présentateur vedette de NBC Brian Williams. "Salut les Français! et la plupart des Européens. Ils comprennent et respectent le besoin de vie privée, pas comme beaucoup d'Américains", lançait jeudi le blogueur Peter sur le site du New York Times.

Les images de l'excursion américaine de Valérie Trierweiler:

Valérie Trierweiller aux Etats-Unis

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