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Loi 101: visite guidée pour dénoncer l'anglicisation de Montréal

Montréal s'anglicise-t-elle?
PC

Le Mouvement Québec français (MQF) et le Mouvement Montréal français (MMF) tenaient une marche samedi pour dénoncer l'anglicisation de la métropole.

Le porte-parole du MMF, le comédien Denis Trudel, jouait le rôle d'un touriste, accompagné par son guide, incarné par le président de la Société Saint-Jean-Baptiste et du MQF, Mario Beaulieu. Les deux hommes, tour à tour à pied et en calèche, ont offert une visite commentée sur l'anglicisation de la métropole.

Devant les bureaux de SNC-Lavalin, les guides improvisés ont décrié l'embauche d'un grand patron par intérim uninlingue anglais, Ian a. Bourne, ce qui oblige les employés à travailler en anglais, une situation qui viole la Loi 101.

Guidant leur cheval sur la rue Ste-Catherine, les deux militants pour la langue française ont salué avec ironie les commerces dont les bannières sont en contravention avec la Loi 101, dont Banana Republic et Future Shop.

Ont également été étiquetés : la Caisse de dépôt et placement, pour avoir choisi un président et un vice-président unilingue anglophone, et le tribunal fédéral de l'immigration (CISR), pour l'embauche de deux commissaires unilingues anglophones par le gouvernement de Stephen Harper.

Une centaine de personnes participaient à cette marche qui s'est mise en branle vers 13 h à l'angle des rues Président-Kennedy et Mcgill College, devant les bureaux montréalais du premier ministre Jean Charest.

Mario Beaulieu estime d'ailleurs que l'anglicisation de Montréal est due au gouvernement de Jean Charest « qui n'applique pas la Loi 101 et refuse de la renforcer. »

Il soutient que les sondages démontrent que la population est de plus en plus préoccupée par le problème.

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