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Émeutes de Victoriaville: la SQ fait le bilan

La Sûreté du Québec fait le point
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MONTRÉAL - La Sûreté du Québec estime avoir réussi son opération policière lors de l'émeute survenue à Victoriaville vendredi dernier.

Le corps policier, dont le travail a fait l'objet de nombreuses critiques à l'issue de ces événements, a dressé un bilan préliminaire de l'opération, jeudi à Montréal, qualifiant l'émeute d'événement du genre le plus violent depuis une dizaine d'années, soit depuis le Sommet des Amériques à Québec en 2001.

Selon la Sûreté, la manifestation s'était ébranlée et déroulée de façon tout à fait pacifique dans l'après-midi, jusqu'à ce que des groupes de casseurs s'y mêlent. Ce sont ces casseurs, qualifiés de professionnels par les policiers qui ne peuvent identifier à quels groupes ils sont reliés, qui sont à l'origine des violences de vendredi, selon la SQ.

Plusieurs dizaines de personnes sont d'ailleurs recherchées relativement à ces événements.

La situation a alors rapidement dégénéré et il a fallu faire appel à l'escouade antiémeute lorsque les casseurs ont forcé le périmètre et menacé la sécurité des personnes qui se trouvaient dans le Centre des congrès de Victoriaville, où se déroulait le conseil général du Parti libéral du Québec.

Selon la SQ, les analyses de rapports médicaux par des pathologistes ont permis d'établir avec certitude que deux des trois personnes blessées plus gravement ne peuvent avoir été blessées par les projectiles d'impact, ces fameuses balles de plastique utilisées par les policiers lors de la manifestation. La même certitude n'a pu être établie dans le cas du troisième blessé grave, mais les expertises ne peuvent pas écarter non plus la possibilité que la victime ait été atteinte par des projectiles de casseurs.

La Sûreté affirme cependant qu'en aucun cas ces projectiles sont tirés en direction de parties vitales ou de la tête et que l'on ne tire jamais à l'aveuglette. En tout, cinq policiers formés pour utiliser ces armes ont tiré 33 projectiles.

En contrepartie, d'innombrables projectiles, pierres, pavés, boules de billard, billes d'acier et autres ont été lancés par des casseurs, blessant de nombreux policiers et manifestants.

C'est d'ailleurs cette pluie de projectiles qui a retardé quelque peu l'arrivée d'une ambulance dans un seul cas, les policiers ayant d'abord été obligés de prendre des mesures pour assurer la sécurité du personnel ambulancier avant qu'il ne puisse intervenir.

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