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Une caporale de la GRC poursuit pour harcèlement sexuel

Harcèlement sexuel au sein de la GRC
PC

VANCOUVER - L'avocat d'une caporale de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) qui poursuit la police fédérale parce qu'elle prétend avoir été agressée et harcelée sexuellement pendant des dizaines d'années espère que le corps policier acceptera de conclure une entente à l'amiable.

La poursuite de la caporale Catherine Galliford identifie quatre officiers qui, selon elle, l'ont agressée et harcelée sexuellement, en plus de se livrer à une campagne de dénigrement à son endroit.

Elle cite également un médecin de la GRC qui aurait fait fi d'un diagnostic de stress post-traumatique et insisté pour qu'elle soit traitée pour alcoolisme.

Me Barry Carter précise que Mme Galliford réclame un dédommagement pour les revenus perdus et les nombreux problèmes de santé dont elle souffre, et qui seraient dus à son emploi au sein de la GRC.

Me Carter dit espérer que la GRC acceptera de conclure une entente à l'amiable, estimant qu'un procès constitue une mesure de dernier recours.

Le commissaire adjoint de la GRC en Colombie-Britannique, Craig Callens, a émis un communiqué indiquant que le corps policier continue à enquêter sur les allégations de Mme Galliford, et qu'il y répondra dans son mémoire de défense.

Mme Galliford avait fait les manchettes l'an dernier en soutenant que le harcèlement sexuel était très répandu au sein de la police fédérale.

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