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Sherbrooke: Une femme se bat pour avoir le droit de garder ses sept chats

La femme à chats de Sherbrooke
Flickr: Sir_Iwan

SHERBROOKE, Qc - Une résidente de Sherbrooke se bat pour obtenir un changement au règlement municipal qui limite à quatre le nombre d'animaux domestiques dans une maison.

Bianca Battistini vit avec sept chats dans une maison de onze pièces. Elle soutient avoir sauvé ces animaux de la rue, là où ils ont été abandonnés il y a plusieurs années.

Mme Basttitini a récupéré ces chats au centre-ville de Sherbrooke. Elle soutient avoir aidé à corriger le problème de surpopulation animale que n'arrive pas à endiguer la Société protectrice des animaux (SPA).

Elle croit que les animaleries, qui vendent des animaux à bas prix, sont en partie responsables. Les clients obtiennent un animal à faible coût, sans s'engager ensuite dans un processus de stérilisation qui peut coûter jusqu'à 150 $. Pour éviter d'avoir à payer pour l'opération, plusieurs abandonnent leurs animaux.

Les chats de Mme Basttistini sont aujourd'hui âgés, l'aîné ayant 16 ans, et certains présentent de grands problèmes de santé; l'un est asmathique, deux autres sont diabétiques. La dame considère qu'elle ne les a pas sauvés de la rue pour les euthanasier et demande à la ville de faire preuve de clémence. Elle souhaite également que la décision profite à d'autres citoyens.

Dans sa bataille, la résidente de Sherbrooke a obtenu des appuis de citoyens de plusieurs régions du Québec, dont une dame de Saguenay, où existe un règlement similaire. Cette résidente déplore que certains propriétaires d'animaux ont dû les faire euthanasier, les remettre à des refuges ou les abandonner.

Toujours en lien avec cette histoire, la comédienne Patricia Tulasne a écrit une lettre au maire de Sherbrooke, Bernard Sévigny. La militante des droits des animaux l'enjoint à revoir son règlement et faire en sorte de travailler au contrôle du nombre d'animaux par la stérilisation et la responsabilisation des propriétaires.

La comédienne ajoute que Mme Battistini devrait être félicitée et servir d'exemple plutôt que d'être pénalisée pour avoir exédé le nombre d'animaux, précisément parce qu'elle en a pris soin et évité d'en faire des animaux errants qui auraient pu se reproduire et empirer la situation de surpopulation.

Dans sa lettre, Patricia Tulasne affirme que deux chats non stérilisés peuvent engendrer un potentiel de 20 000 chats après 4 ans.

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