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L'UPAC et Revenu Québec frappent à Brossard

L'UPAC et Revenu Québec frappent à Brossard
AP

Les enquêteurs de l'Unité permanente anticorruption (UPAC) mènent mercredi matin une série de perquisitions dans la région de Montréal, dont une au siège social du groupe immobilier Catania, à Brossard.

Mercredi matin, des voitures de patrouille de la Sûreté du Québec et de la police de Longueuil étaient visibles devant le siège social du groupe Catania, situé près du quartier Dix30.

Selon les informations dont nous disposons, environ 80 enquêteurs de l'UPAC procéderaient en tout à 11 perquisitions dans la région de Montréal pour le compte de Revenu Québec.

Nous ignorons pour l'instant les autres lieux perquisitionnés et les faits à l'origine de cette opération. Aucun mandat d'arrestation contre des individus n'aurait été lancé.

Le groupe immobilier F. Catania et Associés a déjà reçu la visite des enquêteurs de l'escouade Marteau en mars 2010. L'entreprise du promoteur Frank Catania est impliquée dans le projet controversé du Faubourg Contrecoeur, dans l'est de Montréal. Un projet mené en partenariat avec la Société d'habitation de Montréal (SHDM).

Le prix de vente des terrains par la Ville de Montréal au groupe Catania dans ce dossier avait soulevé une vague de protestations il y a quelques années, en particulier après une enquête du vérificateur général de la Ville de Montréal de l'époque, Michel Doyon.

Le Faubourg Contrecoeur avait aussi fait les manchettes lorsqu'un incendie avait détruit une trentaine de condominiums de ce projet immobilier, en avril 2009.

Paolo Catania a fondé en 1987 avec son père, Frank Catania, l'entreprise Construction Frank Catania et Associés inc.

Le ministre Dutil s'en remet entièrement à l'UPAC

Questionné à Québec par les journalistes sur cette nouvelle série de perquisitions dans le secteur de la construction, le ministre de la Sécurité publique, Robert Dutil, s'est montré avare de détails.

« L'UPAC fait son travail en toute indépendance, je vous l'ai déjà dit (...) L'UPAC a eu un mandat, il y a 189 personnes qui y travaillent, et ça va monter à 202. Ils ont le mandat de faire le travail et ils le font », s'est contenté de déclarer le ministre Dutil.

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