L'un des thèmes abordés lors des rencontres annuelles de l'Association québécoise de l'industrie du disque, du spectacle et de la vidéo (ADISQ), le 5 avril, est celui des moyens de se procurer de la musique à l'ère numérique.
L'industrie constate une hausse de la popularité de plateformes d'écoute en continu, ou streaming, qui pourrait entraîner une baisse des achats de pièces en ligne.
L'écoute en continu permet un accès en tout temps à des millions de titres musicaux, moyennant le coût d'un abonnement mensuel.
Peu de grands joueurs du streaming à l'échelle mondiale sont présents sur le marché canadien. La plateforme Rdio est la plus connue.
Ceux-ci font beaucoup affaire avec des multinationales du disque pour constituer leur catalogue, et plusieurs ont déploré la difficulté pour les artistes indépendants d'y trouver leur compte. Certains plaidaient déjà pour la création d'instruments de diffusion propres au Québec, où 95 % des albums produits le sont par des maisons de disques indépendantes.
S'il existait des webradios et sites donnant de la visibilité aux artistes québécois, comme Espace.mu et Bandeàpart.fm, le Québec ne comptait pas encore de plateforme d'écoute en continu fonctionnant par abonnement. Le Groupe Archambault a récemment lancé Zik, où il offre l'accès à 12 millions de titres pour 10 $ par mois.
Pour mieux comprendre
Le nouvel environnement musical numérique suscite de nombreuses discussions. Comment cela a-t-il changé les approches artistiques et promotionnelles? Comment cela affecte-t-il la rémunération du créateur? Que représente maintenant la musique? Un produit, une carte de visite, un moyen de communication?
Le webdocumentaire de Radio-Canada.ca Musique 2.0: la portée de vos clics offre des réflexions sur ces questions.
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