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Le Cirque du Soleil présente Amaluna (PHOTOS/VIDÉO)

(PHOTOS/VIDÉO) Le Cirque du Soleil sur l'île Amaluna
Cirque du Soleil Amaluna

Le Cirque du Soleil a élevé sa tente sur l'île Amaluna où règnent les déesses et la reine magicienne Prospera. Un hommage à la féminité sous toutes ses facettes.

Le défi initial lancé par les guides artistiques (Guy Laliberté et Gilles Ste-Croix) était de concevoir un spectacle qui laisserait une large place aux artistes féminines. En a découlé cet Amaluna, Ama pour mère et luna pour lune, symbole de la féminité.

La metteure en scène Diane Paulus, que le directeur de création Fernand Rainville a découverte sur Broadway avec la comédie musicale Hair, a souhaité créer un spectacle où l'émotion et les caractères féminins, tirés de la mythologie et de l'Histoire théâtrale, seraient mis de l'avant. Les déesses grecques et les Amazones, Junon, protectrice des femmes, et le paon, animal qui la représente, ainsi que le Prospero de Shakespeare, qui contrôle les éléments naturels grâce à la science des livres, et devient pour l'occasion une Prospera. Tous ces personnages peuplent Amaluna.

Prospera provoque une tempête qui amènera des hommes sur l'île et ainsi une «nécessaire perturbation dans cette communauté de femmes,» nous dit Diane Paulhus, en expliquant la démarche de création. La fille de Prospera, Miranda, deviendra amoureuse de l'un d'eux. C'est son arrivée qui «pousse la fille à devenir femme».

C'est l'histoire de Miranda et de son Roméo qui défile devant nous tout au long de ce nouveau spectacle du Cirque du Soleil. Cette histoire d'amour qui révèle la femme en elle, et sur qui la mère veille.

Dès le premier tableau, on sent la joie de la grande enfant prête à s'épanouir, la présence de l'esprit vaporeux aussi, par ce voile (qui représente le mariage dans la mythologie de Junon) rouge, sensuel et flottant. Dans un décor mi-aérien, mi-aquatique, les personnages tout de bleu et or se déploient devant nous avec leurs queues de paons et leurs coiffures de plumes. Puis apparaissent les Amazones, fières guerrières habillées de rouge. La musique, où deux voix féminines d'alto dominent, émeut tout de suite, tout en nous transportant dans l'univers particulier de cette île inconnue.

C'est la tempête, les hommes apparaitront, le jeu de chat et de souris commencera entre Roméo et Miranda. Évoquant la scène de balcon du Roméo et Juliette de Shakespeare, un bassin semblable à une bulle d'eau prend place sur scène. Dans un numéro entre la nage synchronisée et la gymnastique artistique, Miranda nous épate de sa souplesse et de ses prouesses avant d'être rejointe par Roméo, transi d'amour. Le numéro promet, mais manquait encore un peu de fluidité lorsqu'il a été présenté aux médias.

Une fois les amoureux partis, les Amazones envahissent la scène à leur tour. Dans ce numéro où les guitares électriques plus rock remplacent la musique romantique, elles démontrent tout leur talent devant la faune masculine qui se mêle à elles. Dans une attitude de confiance et de séduction, comme de vraies guerrières, elles offrent un numéro de barres asymétriques à la fois bien maîtrisé, rythmé et visuellement réussi.

La suite d'Amaluna pourra être vue à partir du 19 avril au Vieux-Port de Montréal et dès le 25 juillet à Québec.

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