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Half Moon Run à la Sala Rossa: entrevue (PHOTOS/VIDÉO)

Photos/Vidéo: Half Moon Run, l'entrevue

Nous avons vu les trois musiciens de Half Moon Run placer eux-mêmes leur matériel sur la scène de la Sala Rossa, lundi soir, juste avant d'entrer sur scène. Après un concert sur lequel soufflait un grand vent de talent, il y a fort à parier que le trio ne pourra plus se montrer le bout du nez avant ses prochaines représentations sans peur de déclencher l'hystérie à travers une foule d'admirateurs déjà bien établie.

En plus d'être franchement talentueux, les membres du groupe montréalais Half Moon Run - Devon Portielje (chanteur principal et guitare), Conner Molander (guitare, synthétiseur et chant) et Dylan Phillips (clavier et batterie) - sont franchement sympathiques.

Leur premier album Dark Eyes sous le bras (merci aux disques Indica!) et fort de leur récent succès sur la scène de M pour Montréal, Devon, Dylan et Conner poursuivent leur ascension avec maturité.

«Nous nous sommes rencontrés en 2009 et, trois ans plus tard, nous lançons notre premier album; c'est excitant», avoue Conner.

«Signer ce premier contrat de disque a été un wake up call pour nous», ajoute Dylan. «Nous étions rendus à l'un de ces moments où il devait se passer quelque chose.»

Venus à Montréal tout droit de Vancouver pour étudier, Conner et Dylan ont aujourd'hui tout quitté pour se lancer dans la musique. «J'étudiais la psychologie mais j'ai tout laissé tomber lorsque les choses ont vraiment démarré pour nous», explique Conner. Même son de cloche pour Devon qui a étudié le piano classique toute sa vie pour «finir dans un band», rigole-t-il.

Lorsqu'ils sont sur scène et qu'ils jouent un rock un peu jazzy, un peu électro, difficile de ne pas penser à certains groupes bien connus, notamment à Radiohead.

«Tous les musiciens sont influencés par Radiohead. Ils sont un big-deal», affirme Conner, qui ajoute que leurs influences sont pourtant variées. «Elles viennent de la musique folk, électronique et classique. C'est difficile de décrire notre style, les gens peuvent probablement le faire mieux que nous en fait.»

Les trois membres d'Half Moon Run s'entendent pour dire que faire partie d'un groupe est libérateur et inspirant. «Pouvoir créer sa propre musique et vivre une vie qui est différente chaque jour, c'est loin d'être monotone», explique Conner.

Visiblement heureux de la bonne aura qui entoure le groupe depuis quelque temps, le trio montréalais garde les pieds sur terre. «Nous savons que c'est ce que nous devons faire: de la musique. Que nous devons poursuivre notre rêve. Les choses sont arrivées rapidement pour nous et, depuis novembre dernier, le succès que nous remportons a déjà dépassé nos attentes.»

Leurs projets? «Faire un bon spectacle ce soir», a répondu Dylan tout juste avant leur superbe prestation. «Puis, une belle tournée en Colombie-Britanique et en Europe.»

Les fans québécois, de leur côté, peuvent se permettre de rêver à des chansons en français à la Half Moon Run. «Les Canadiens-français font partie de notre audience numéro un en ce moment, nous leur devons beaucoup. Nous aimerions éventuellement écrire quelques chansons en français pour eux.»

Pour le moment, les rêves du groupe se déclinent sur les mots longévité, intérêt en ce qu'ils font et bonheur.

«Pour le reste, le rêve de jeune garçon est déjà réalisé», a conclu Conner avant de livrer sur scène, aux côtés de ses deux acolytes, un spectacle digne des plus grands.

L'album Dark eyes de Half Moon Run est en vente depuis le 27 mars 2012.

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Half Moon Run au Sala Rossa

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