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Les jeunes libéraux appuient la hausse des droits de scolarité

Les jeunes libéraux appuient la hausse des droits de scolarité
Radio-Canada.ca

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Réunie en fin de semaine à Saint-Jean-sur-Richelieu, en Montérégie, la Commission jeunesse du Parti libéral du Québec s'est prononcée samedi en faveur de la hausse des droits de scolarité annoncée dans le dernier budget du gouvernement Charest.

« L'État assume actuellement autour de 88 % de la facture d'un diplômé, et après la hausse, l'État va assumer 83 % de la facture d'un diplômé. L'État continue de faire sa part », souligne la présidente de la Commission jeunesse, Maripier Isabelle.

« Le plan proposé en ce moment inclut un volet droit de scolarité, mais il inclut une portion où le gouvernement s'engage à mettre 450 millions supplémentaires dans le réseau de l'éducation, et à mettre sur pied un nouveau mode de reddition de comptes », poursuit-elle, qualifiant le projet du gouvernement de Jean Charest de « responsable ».

En 2010, les jeunes libéraux ont déposé un mémoire dans lequel ils se prononçaient en faveur de la hausse des droits de scolarité, rappelle Maripier Isabelle. « On ne changera pas d'avis », confirme-t-elle.

De passage au rassemblement, Jean Charest a dénoncé l'intransigeance des leaders étudiant. « Nous leur avons lancé une invitation au mois de décembre 2010, avant le budget, parce qu'on avait annoncé qu'on allait se prononcer sur cette question dans le budget de 2011. Les étudiants et leurs alliés syndicaux ont choisi de boycotter la réunion », a dit le premier ministre.

Au chapitre des soins de santé, les jeunes libéraux demandent au gouvernement de créer un fonds. « Il serait exclusivement dédié aux besoins de la population, en 2056, au moment où le choc démographique sera le plus fort. De cette façon, l'effort sera réparti sur plusieurs générations de contribuables, dès 2013-2014 », a indiqué Mme Isabelle.

Les jeunes libéraux suggèrent de modifier le modèle de financement des hôpitaux et de créer des applications web pour consulter le temps d'attente dans les urgences.

La Commission jeunesse se défend par ailleurs de s'inspirer des positions en santé de la Coalition avenir Québec (CAQ) de François Legault, qui propose un financement des établissements de santé selon le volume de soins dispensés.

Au cours du week-end, les militants de l'aile jeunesse discuteront du Code du travail et de l'unilinguisme des juges à la Cour suprême du Canada. Selon plusieurs délégués, les nouvelles technologies doivent être au service de l'État et des citoyens. Ils suggèrent notamment d'adapter le Code du travail en fonction de cette réalité.

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