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Le budget en dira long sur le déclenchement éventuel d'élections, selon le PQ

Un budget qu en dira long...
CP

MONTRÉAL - Le nombre de «bonbons politiques» qui figureront dans le prochain budget du ministre des Finances, Raymond Bachand, donnera une indication claire sur les intentions du gouvernement de déclencher ou non des élections à court terme, selon le Parti québécois.

Le porte-parole péquiste en matière de finances publiques, Nicolas Marceau, estime déjà qu’il ne sera pas impressionné par le contenu du budget, déposé mardi prochain.

En entrevue à La Presse Canadienne, M. Marceau dit ne pas s’attendre à un changement de cap du gouvernement libéral. Selon lui, la taxe santé de 200 $, que veut abolir le PQ, va rester. Il ne croit pas que les redevances des minières, qui profitent des richesses naturelles du Québec, seront augmentées.

Et Nicolas Marceau affirme que le budget fera de nouveau état d’un meilleur contrôle des dépenses. Mais il soutient du même souffle, que le gouvernement fait la même promesse à chaque budget, et qu’il a failli à la tâche, année après année, en se fixant des cibles ambitieuses qu’il n’atteint pas.

Pour Nicolas Marceau, la contribution santé de 200 $ qui affecte également les riches et les pauvres, est totalement injuste. Le PQ propose plutôt de hausser les impôts des contribuables plus aisés.

Selon le député péquiste, les récentes augmentations de taxes et de tarifs multiples coûtent environ 1000 $ annuellement à chaque famille moyenne au Québec. Il estime que les gens sont «étranglés» et ont «besoin d’oxygène».

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