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L'empire Bo$$é: la première du film (VIDÉO-PHOTOS)

Vidéo> Première du film L’empire Bo$$é

Guy A. Lepage, Claude Legault, Valérie Blais , Élise Guilbault, James Hyndman et Cynthia Wu-Maheux étaient tous présents – et de fort bonne humeur – lundi soir, au cinéma Impérial sur le tapis rouge de la première du tout dernier film de Claude Desrosiers, L’empire Bo$$é. L’énergie de la bande, dont tous étaient visiblement heureux de se retrouver, semblait s’harmoniser à merveille avec le ton coquin et l’humour noir de cette comédie satyrique totalement actuelle.

«C’est l’histoire d’un honnête homme qui devient le plus grand crosseur au monde», résume d’un trait Guy A. Lepage lorsqu’on lui demande de parler de ce faux-documentaire sur la vie de Bernard Bossé. «Cela prend toute une vie pour que cela arrive et chaque jour, il s’éloigne un peu plus de son éthique et de sa morale pour s’enrichir impunément», ajoute-t-il.

Pour faire naître un tel personnage, «on se base sur tout ce qui est arrivé depuis 40 ans au Québec car tout ce que fait mon personnage fictif dans le film a vraiment été fait, à peu près de cette manière, par plusieurs personnes un jour au Québec», explique l’acteur qui s’est dit impressionné par certains traits de ces crosseurs professionnels.

«La façon dont ils sont capables de vivre avec leur conscience, de bien dormir la nuit en étant capable de justifier - de façon douteuse, mais rationnelle selon eux - toutes les décisions qu’ils prennent me fascine.»

L’un des défis du réalisateur, Claude Desrosiers, était de rendre ce vilain personnage un tant soit peu attachant. «Il a voulu mettre de l’humanité dans ses personnages, et je le comprends. Nous avons réalisé en discutant, que chaque personne désagréable dans la vie n’est pas désagréable avec tout le monde. Un dictateur aime peut-être ses enfants, est peut-être affectueux avec sa voisine et a peut-être un chat», a poursuivi Guy A. Lepage.

«Et je suis agréablement surpris de voir que, particulièrement les animatrices, les critiques et les journalistes féminines, l’ont remarqué. Je trouve ca l’fun qu’elles me disent "le personnage, même si on l’haït, il est attachant". De toute façon, je crois que toute personne qui a assez de leadership pour entraîner tout un peuple dans ses projets, qu’ils soient politiques ou économiques, a forcément du charisme et une forme de charme ou de séduction qui opère.»

Heureux qui comme «coco»

Claude Legault est retombé en amour avec son métier d’acteur sur le plateau de L’Empire Bo$$é. «Guy A. Lepage ne m’avait promis que du "fun" pendant ce tournage et il a tenu sa promesse», a partagé l’acteur qui semblait nettement plus détendu qu’il ne l’était il y a quelques mois. «On s’est trop bourrés la face dans le "fun"!», a-t-il ajouté en riant.

Son personnage de Coco, il le décrit comme un belle bête: «C’est un Golden, c’est l’ami fidèle de Bossé, à la vie a la mort. Son bonheur est simple; c’est d’être à côté de son ami, de tout partager avec lui, les bons comme les mauvais moments. Il est avec lui quand il est riche, quand il est pauvre, quand il est vraiment mal pris, quand il part en voyage. Il est heureux, foncièrement heureux», a expliqué l’acteur qui retrouve le réalisateur Claude Desrosiers, neuf ans après leur première collaboration pour le film Dans une galaxie près de chez vous. «On s’est retrouvés tous les deux avec beaucoup de métier mais autant de plaisir qu’avant», a-t-il ajouté.

L’empire Bo$$é sort en salle le vendredi le 16 mars 2012 partout au Québec.

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«L'empire Bo$$é»: photos de la première du film

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