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Des citoyens réclament sa fin

Red Bull Crashed Ice
L’installation de la rampe du Red Bull Crashed Ice se fait depuis le 27 février. À compter d’aujourd’hui, la circulation se fera à sens unique sur la côte de la Montagne. Photo Karl Tremblay


Le Comité des citoyens du Vieux-Québec (CCVQ) réclame le départ du Red Bull Crashed Ice à compter de 2013, dernière année du contrat qui lie la Ville de Québec à cet événement.

« Quand tu ne peux pas te rendre chez toi avec tes enfants à la fin de la journée ou avec ton marché au milieu de la journée parce que la côte est fermée pour 25 minutes et que, même avec ta vignette, tu ne peux pas passer, ça fait ch... » écrit le président du CCVQ, Louis Germain, dans un courriel acheminé au Journal hier.

M. Germain convient que Gestev, producteur délégué de l’événement, essaie du mieux qu’il peut d’améliorer le sort des résidents du secteur. Cette année, par exemple, Gestev a donné des vignettes aux résidents et aux commerçants pour qu’ils puissent se déplacer plus librement, même lorsque la circulation est interdite.

« Les vignettes mettront certainement un peu – un peu – de baume sur la plaie. Mais ce qu’il faut comprendre, c’est que vignette ou pas, c’est la présence d’un éléphant durant au moins cinq semaines, chaque hiver depuis 2006, qui devient harassante. Le Red Bull, c’est devenu trop gros pour le Vieux-Québec, c’est clair. »

Et sur le plan économique, M. Germain est d’avis que le Red Bull ne profite qu’à une poignée de gens d’affaires. « Sur le plan commercial, ça nuit, sauf à quelques restaurateurs durant la durée des travaux (des dizaines de bouches à nourrir) et à quelques hôtels durant les quatre jours de l’événement. Pour les autres commerces du secteur, c’est une diminution des affaires. »

Opinions mitigées

Le propriétaire de la boutique LouLou sur la côte de la Montagne, Denis Leblanc, considère que l’événement le prive de 25 % de ses recettes.

Un autre commerçant a carrément refusé de répondre au Journal, se contentant de dire qu’il mériterait un dédommagement pour l’argent qu’il perd en raison du Red Bull.

Karine Chevrier, du pub Saint-Antoine, rue Saint-Pierre, n’avait pour sa part que de bons mots. « Chaque année, il y a des améliorations apportées par Gestev, insiste-t-elle. Et pour une fois qu’il y a un événement à la basse-ville. »

Patrice Drouin, responsable des relations avec les citoyens chez Gestev, assure que tout est mis de l’avant pour aider les citoyens.

« Le CCVQ a recensé 20 points à améliorer. On les a tous corrigés en 2010. Plusieurs personnes se plaignaient de la durée des travaux qui est passée de six à quatre semaines. »

 

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