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Le maire Tremblay au Musée Grévin de Montréal: il pose pour sa statue

Le maire Tremblay au Musée

PARIS - À un an exactement de l’ouverture d’un Musée Grévin à Montréal, le maire Gérald Tremblay a visité mercredi la célèbre institution touristique parisienne fondée en 1882.

Arrivé mardi en France à la tête d’une délégation regroupant notamment Montréal International et Investissement Québec, M. Tremblay s’est montré très impressionné par les statues de cire, leur véracité et l’intensité de leur regard. «Ça donne des frissons», s’est-il exclamé.

De très bonne humeur, le maire a commencé sa visite en saluant chaleureusement le mannequin du maire de Paris, Bertrand Delanoë, qu’il verra jeudi en chair et en os à Bruxelles dans le cadre d'une réunion de l’Association internationale des maires francophones (AIMF).

M. Tremblay s’est aussi assis à côté de Charles Aznavour, est passé devant Nicolas Sarkozy, Barack Obama et Angela Merkel, s’est attardé devant le pape Jean-Paul II, a levé la tête devant la haute silhouette de Charles de Gaule, avant d’aller adresser quelques mots à Céline Dion et René Angelil.

«Bonjour Céline, bonjour René», a-t-il lancé, décidément joueur, aux statues du célèbre couple.

Clou de la visite: le maire Tremblay a pris part à une séance de pose à côté du modelage de sa propre personne. L’œuvre, très ressemblante, a été réalisée par l’artiste Sonia Queija, qui a procédé à quelques retouches en présence de son modèle. C’est à partir de ce buste de glaise que sera moulée la statue de l'élu.

Comme le veut la tradition, le vrai Gérald Tremblay a fait don de ses vrais vêtements à son sosie de cire. Complet, cravate, chaussures, chaussettes: le maire a confié qu’il avait même apporté des sous-vêtements, bien que leur utilité ne saute pas aux yeux.

«Des sous-vêtements coordonnés, bleu pâle», a bien précisé M. Tremblay, en soulignant qu'on allait devoir le croire sur parole.

Dans le futur Musée Grévin de Montréal qui doit ouvrir ses portes en 2013, au Centre Eaton, c’est la statue du maire, flanquée de celles des premiers ministres Charest et Harper, qui accueillera les visiteurs. Les visiteurs découvriront ensuite 120 personnages, dont Jean Béliveau, Robert Charlebois, Julie Payette, Céline Dion bien sûr, des sportifs et des artistes «majoritairement canadiens», confirme Véronique Berecz, qui gère notamment les relations avec les stars pour l’institution parisienne.

«J’ai hâte d’avoir un sosie pour partager les responsabilités, et parfois des choses moins agréables», a dit M. Tremblay.

Avec cet investissement de 15 millions $, le propriétaire du Musée Grévin, la Compagnie des Alpes, fait une première incursion sur le marché international.

«Notre stratégie vise à développer Grévin à l’international. Nous sommes très heureux que la première implantation se fasse à Montréal. C’est un très beau projet, a déclaré le PDG de la Compagnie des Alpes, Dominique Marcel. Nous allons faire un concept original.

Notre objectif n’est pas de répliquer un même modèle partout dans le monde. C’est de nous adapter aux spécificités du contexte culturel local.»

Gérald Tremblay, pour sa part, n’a pas manqué de souligner que la ville de Montréal avait autrefois son propre musée de cire, près de l’oratoire Saint-Joseph, tout comme elle possédait son tramway...

«Parfois, on pose des gestes qu’on n’aurait pas dû poser. Je ne comprends pas pourquoi on a laissé partir cet actif-là, a admis le maire en parlant du vieux musée de cire. Mais une fois qu’on a dit ça, on fait quoi ? Nous, on a l’habitude de nous associer avec les meilleurs et les meilleurs, c’est le Musée Grévin.»

Celui-ci, indique-t-on, accueille chaque année 870 000 visiteurs.

Accompagné d’une délégation d’une douzaine de personnes, le maire Tremblay aura passé 36 heures à Paris, notamment pour rencontrer des «investisseurs potentiels». En soirée, il a prononcé une courte conférence devant la Chambre de commerce et d’industrie sur le thème «Montréal: une métropole pour créer et réussir». Il a ensuite pris le train pour Bruxelles, où il assiste jeudi à une réunion du bureau exécutif de l’AIMF. M. Tremblay est en le vice-président et Bertrand Delanoë le président.

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