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Festival Montréal en lumière : Antoine Gratton veille à La Défense du titre sur scène

Antoine Gratton, jet set?
Valérie Jodoin Keaton

Antoine Gratton a passé la dernière année entre l'Europe, Los Angeles, Montréal, et Miami. À quelques semaines de présenter son spectacle La défense du titre au Festival Montréal en lumière, le musicien était en Floride. Il travaillait sur de nouvelles compositions avec un DJ français, rencontré à la suite de sa performance au MUSEXPO à Los Angeles. Difficile de faire plus international.

«C'est juste "le fun" d'aller ailleurs et de travailler avec des musiciens qui ne sont pas du Québec. Ça me sort de ma zone de confort.» Même si la langue de Shakespeare s'impose souvent quand on veut percer aux États-Unis, Antoine ne le voit pas comme une nécessité pour développer une carrière internationale. «C'est simplement que je suis bilingue, car j'ai fréquenté l'école anglophone quand j'étais enfant, alors c'est tout aussi naturel pour moi d'écrire en anglais qu'en français.»

Antoine Gratton au Festival Montréal en lumière

Antoine Gratton au Festival Montréal en lumière

Si la tendance se maintient, on pourrait donc entendre bientôt Antoine Gratton en anglais avec un son plus électro, bien qu'aucun projet concret ne soit encore sur la table avec nos voisins du Sud.

Côté scène, côté compo

Homme de scène avant tout, Antoine a développé un autre côté givré au cours des dernières années: l'orchestration. Arrangements pour l'album d'Elisapie Isaac, expérience avec l'Orchestre symphonique de Montréal et l'Orchestre symphonique de Québec, composition de musique de film: il a multiplié les projets avec grand plaisir. Bidouiller des harmonisations le captive autant que de monter sur scène. «Ce que j'aime le moins, c'est de m'asseoir à une table pour écrire… Mais c'est un défi de plus. J'essaie d'apprendre et de toujours m'améliorer.»

Son travail a porté ses fruits, car il commence à fusionner ces deux facettes. Quelques extraits de la musique qu'il a composée pour le film «Le divan du monde» se retrouvent sur son dernier album, et les quatuors à cordes qu'on retrouve sur La défense du titre sont issus de son expérience en orchestration des dernières années.

Les cordes ne le suivront pas sur scène, le 21 février à Montréal, pour des raisons pratiques, mais Antoine promet que ça va lever. «J'adore jouer avec les G-Strings mais on ne peut pas les avoir avec nous, donc...» Avec Antoine, au diable, les copies conformes. «Pour moi, un album, c'est un album, et un show c'est un show. Ceux qui veulent écouter l'album l'achèteront. Quand on vient voir mes shows, c'est pour autre chose.»

Pas de compos «made in USA», non plus. Il s'amène bel et bien sur les scènes québécoises avec ses versions «live» de «La défense du titre», et offrira un spectacle un peu plus lourd et plus rock que ce qu'on peut entendre sur l'album. Deux batteurs, Vincent Carré et Maxime Bellavance, et deux bassistes, Louis Lalancette et Gabriel Gratton (sans lien de parenté), accompagneront le multi-instrumentiste. «Ce sont tous des musiciens avec qui j'ai travaillé, mais c'est la première fois qu'on joue tous ensemble.» Et, apparemment, la chimie opère.

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