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«Les cinéastes savent que nous sommes de leur côté» (Mike Leigh)

«Nous sommes de leur côté»
Getty Images

BERLIN, 9 février 2012 (AFP) - Le réalisateur britannique Mike Leigh, président du jury de la 62e Berlinale s'est dit jeudi conscient de ses responsabilités, mais «les cinéastes savent que nous sommes de leur côté», a-t-il assuré.

Dix-huit longs métrages sont en compétition pour l'Ours d'or du meilleur film à partir de jeudi soir et jusqu'au 19 février.

«Ils savent que nous sommes de leur côté», a jugé Mike Leigh, venu plusieurs fois en compétition à Berlin mais pour la première fois passé cette année «de l'autre côté», comme il l'a remarqué lors d'une conférence de presse.

«Nous avons une grand responsabilité et nous savons que nos décisions pourront affecter le sort des films. Moi-même, j'ai reçu des récompenses parfois, à d'autres je n'ai rien eu: les jurés sont des camarades et ça marche dans les deux sens», a-t-il dit lors d'une conférence de presse.

«Il s'agira d'une décision collective et qui sera prise avec sérieux», a-t-il promis.

Mike Leigh fut notamment Palme d'or à Cannes en 1996 pour «Secrets et mensonges» et l'actrice principale de son film «Happy-go-Lucky», Sally Hawkins, a été couronnée à Berlin comme meilleure interprète féminine en 2008.

Il préside une équipe composée entre autres d'acteurs - Jake Gyllenhaal, Charlotte Gainsbourg et Barbara Bukowa - et de réalisateurs - l'Iranien Asghar Farhadi, Ours d'or 2011 avec «Une Séparation», le Français François Ozon et le Néerlandais Anton Corbijn -.

François Ozon, quatre fois sélectionné à la Berlinale («Gouttes d'eau sur pierres brûlantes», «8 Femmes», «Angel et Ricky»), a trouvé «passionnant d'être de l'autre côté» et conçoit Berlin «comme un panorama du cinéma mondial, forcément enrichissant».

La Berlinale avait été créée en pleine guerre froide en 1951 par les Alliés comme une vitrine du monde libre.

Mais pour Mike Leigh elle «n'a rien perdu de son intensité depuis la chute du Mur»: il continue d'en apprécier «l'esprit informel, l'atmosphère et la joie de vivre».

«En plus il fait froid dehors, ça influence sans doute cet esprit», a-t-il ajouté alors que dehors tombait ma neige.

© 1994-2012 Agence France-Presse

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